La société allemande de car-sharing MILES quitte la Belgique

L’aventure belge de Miles n’aura pas duré longtemps : à l’automne 2022, elle s’étendait pour la première fois au-delà des frontières allemandes et lançait son service d’auto-partage à Gand, Bruxelles et Anvers. Depuis, Miles compte quelque 180.000 utilisateurs inscrits et une flotte d’environ 1.400 véhicules dans notre pays. Cela en a fait un concurrent de taille pour Poppy, le service d’autopartage du groupe D’Ieteren.

En janvier dernier, Miles annonçait sa volonté de revoir ses activités belges avec pour objectif de les réorganiser fondamentalement. Finalement, il a été décidé de faire marche arrière complète et de désinvestir totalement notre pays. La raison de cette décision: le vandalisme, l’usage abusif de véhicules et les tentatives de vol, en particulier dans la région bruxelloise.

Des facteurs externes qui auraient un impact négatif significatif sur les résultats financiers de l’entreprise. Les mesures prises pour les contenir n’ont pas donné de résultats suffisants, a annoncé Miles dans un communiqué de presse.

Pour l’instant, l’entreprise berlinoise se concentrera sur le marché allemand, où elle est actuellement active dans douze villes et est en pourparlers avec d’autres villes et municipalités dans toute l’Allemagne en vue d’une expansion. La flotte belge sera progressivement mise hors service dans les semaines à venir.

Cette nouvelle montre une fois de plus que le marché de l’autopartage n’est pas le plus facile. Son concurrent Poppy a également été contraint de procéder à des ajustements et de se retirer de villes telles que Gand, Louvain et Liège, tandis qu’à leurs débuts à Anvers, les véhicules de Poppy étaient également régulièrement victimes de vandalisme ou de joyriders.