La première mesure du gouvernement bruxellois est de limiter le nombre de trottinettes en circulation sur son territoire. A partir du 1er janvier 2024, seules 8.000 des 20.000 trottinettes actuellement dispersées dans la capitale pourront encore s’y trouver. Les sociétés Bolt et Dott ont remporté l’appel à candidature auquel 15 fournisseurs représentant 27 services différents (dont vélos partagés, scooters partagés) avaient répondu.
Pour les autres acteurs, cela signifie que leurs trottinettes devront disparaitre dès le 1er janvier – avec tout de même un mois de transition, le temps de leur permettre de les récupérer.
Bruxelles Mobilité a aussi désigné 3 fournisseurs qui pourront poursuivre leurs activités de partage de vélos (Bolt, Dott et Voi) avec chacun 2.500 vélos en circulation, 2 pour les services de scooters partagés (Felyx et GO Sharing) avec 300 scooters chacun et 2 opérateurs pour les services de vélo cargo (TIER et Pony), chacun pouvant disposer de 150 unités en flotte.
Réglementer le stationnement
Cette nouvelle réglementation du gouvernement bruxellois en matière de mobilité alternative impose aussi dorénavant aux utilisateurs de stationner leur trottinette, vélo ou scooter dans une zone spécialement prévue à cet effet à la fin de la course. Si plusieurs « dropzones » ont déjà été mises en place un peu partout dans la capitale, l’objectif est d’arriver à 3.000 dropzones réparties dans 11 communes du territoire à brève échéance. Les autres communes suivront plus tard.