link2fleet : la voiture de société a-t-elle encore une avenir ?
Michaël De Meyer : « En Belgique, je pense que la voiture de société aura toujours un avenir tant que la fiscalité fera qu’il est intéressant d’en mettre une à disposition de ses collaborateurs. »
l2f : Le fleet 100% électrique en 2026, vous y croyez ?
M.D.M. : « Chez nous, ce sera bien le cas, mais je pense qu’en général, sur le marché belge, ce ne sera pas le cas. Parce que chaque entreprise a ses propres défis et ses propres profils de conducteurs. Donc je suppose que certains vont encore avoir un mix entre full électrique et d’autres types de carburants en 2026. »
l2f : Les carburants fossiles ont-ils encore un avenir ?
M.D.M. : C’est mon avis personnel, mais je pense que les carburants fossiles n’ont plus beaucoup d’avenir pour les véhicules personnels à long-terme. Pour des solutions comme l’hydrogène, je crois par contre qu’il y a bien un avenir, notamment pour certains types de véhicules, notamment dans le transport lourd. »
l2f : comment voyez-vous évoluer la mobilité des travailleurs à l’avenir ?
M.D.M. : « Je pense que le télétravail est devenu un aspect très important de notre mobilité depuis la pandémie de COVID-19. Car la meilleure mobilité n’est-elle finalement pas celle où ne nous devons pas nous déplacer ? A côté de cela, il est très important qu’on puisse donner à chaque collaborateurs les meilleures solutions individuelles sur sa façon de se déplacer. »
l2f : Quel regard portez-vous sur le budget de mobilité et comment l’imaginez-vous encore évoluer ?
M.D.M. : « Tel qu’il est aujourd’hui, je trouve que le budget de mobilité reste très complexe à mettre en place. C’est un système très peu optimal pour les employeurs, justement à cause de cette complexité. »
l2f : La voiture autonome, mythe ou réalité ?
M.D.M. : « Personnellement, je suis assez réticent au concept de la voiture autonome. Peut-être parce que je ne l’ai pas encore vue en vrai. Mais aussi peut-être parce qu’il y a encore beaucoup de variables et de risques liés à la voiture autonome. En tout cas, à l’heure actuelle, je ne pourrais pas me sentir à l’aise dans une voiture autonome. »