Pour répondre aux besoins de recharge des collaborateurs qui roulent en voiture électrique ou plug-in hybride, les entreprises investissent massivement ces dernières années dans des parcs de bornes de recharge. Mais disposer de ces bornes n’est pas tout. Il se peut que le réseau électrique de l’entreprise ne suffise pas pour alimenter toutes les voitures en même temps avec la même puissance. Il va donc répartir la puissance disponible de façon équitable entre les véhicules. C’est ce qu’on appelle le concept de ‘load balancing’, dont la majorité des installations sont aujourd’hui équipées. Mais on se rend maintenant compte que cela ne suffit pas…
Prioriser les besoins en recharge
Le concept de NEOFLEET va plus loin en tenant aussi compte des priorités de chacun et des prévisions météorologiques, comme l’expose Paul de Gheldere, CEO de Netika-NEOFLEET, qui a imaginé, développé et commercialise NEOFLEET.
« Concrètement, lorsqu’un collaborateur arrive au bureau, il branche son véhicule à une borne sans besoin de s’attarder auprès d’elle. Il passe par la réception pour encoder son besoin de recharge sur la tablette prévue à cet effet, ou via l’App de son Smartphone. Par exemple, il souhaite disposer d’une batterie chargée à 80% à 14h, heure où il quittera le bureau. Neofleet va alors gérer automatiquement la recharge de tous les véhicules pour la rendre la plus optimale possible. »
Si l’alimentation des bornes est aidée par des panneaux solaires, le système va tenir compte de l’ensoleillement prévu à cette adresse pour optimiser la charge pendant ces heures de la journée. Idem si l’entreprise possède sa propre éolienne.
Quant aux priorités, elles sont définies dès le départ par l’entreprise en collaboration avec les équipes de Neofleet afin que le système puisse ensuite les gérer automatiquement. « Les véhicules full électriques sont, par exemple, prioritaires sur les modèles PHEV qui peuvent – au pire – rouler à l’essence. Les personnes qui restent toute la journée au bureau et disposent donc d’une journée entière pour recharger leur voiture sont moins prioritaires qu’un commercial ou un technicien qui passe 2 heures au bureau avant de repartir en clientèle. Le système va aussi tenir compte du fait que certains collaborateurs peuvent recharger à leur domicile parce qu’ils y disposent d’une borne.
Réserver sa recharge
Neofleet est un software hébergé dans le cloud et peut donc être installé sur n’importe quelle installation de recharge – nouvelle ou existante -, peu importe sa marque. Il peut notamment piloter les bornes POWERDALE, malgré leur disparition du marché. « Il suffit que les bornes répondent à la norme OCPP, ce qui est le cas de toutes les bornes récentes en Belgique », précise Paul de Gheldere.
Le système est multisite et permet aux collaborateurs de réserver un slot de recharge sur un autre site.
Satisfaire chacun malgré un nombre insuffisant de bornes
Les entreprises n’installent généralement pas le même nombre de bornes que ce qu’elles disposent de voitures électrifiées. Comment dès lors charger tous les véhicules en tenant compte des priorités et des demandes de réservation ?
Avec NEOFLEET, c’est simple. Prenons une entreprise qui dispose de 20 bornes pour 60 voitures à charger. Le matin, les premiers arrivés vont occuper les bornes, tandis que les quarante suivants n’auront pas de borne à disposition. Ils vont néanmoins communiquer leur besoin via l’App accessible sur leur smartphone, afin que NEOFLEET les intègre dans le planning de charge. NEOFLEET va ensuite communiquer avec les personnes concernées, en demandant à une personne de quitter sa borne à une heure donnée, au profit d’un autre qui sera invitée à prendre sa place.
Si l’évènement n’a pas eu lieu dans un laps de temps paramétré à l’avance après l’heure convenue, la réception sera notifiée, et pourra prendre action, ou réassigner le « Swap » auprès d’une autre borne.
Un outil complet de fleet management
Neofleet est aussi programmé pour gérer le remboursement des frais de recharge à domicile des collaborateurs qui disposent d’une borne chez eux. Mais il va aussi bien plus loin que la gestion de la recharge. Le logiciel intègre d’autres fonctions qui en font un véritable système de fleet management. « Il est connecté avec les systèmes de cartes carburant et permet donc de suivre le budget « énergétique » de chacun, générant des alertes en cas de comportement suspect ou une conduite peu écologique d’un collaborateur – qui pourrait impacter le budget carburant ou la statistique de sinistralité -.
Tous les documents qui concernent les véhicules et conducteurs sont centralisés dans une gestion documentaire sur la plateforme, permettant le suivi des entretiens, changements de pneus, carte verte d’assurance, car policy, constats de sinistres et même les notes de frais à rembourser. Ou encore de suivre le kilométrage de ses véhicules et la conformité par rapport aux contrats de Leasing.
Bref, depuis 2017, Neofleet sert des flottes de 10 à 500 voitures, pas seulement électriques.
Neofleet est devenu un outil complet d’analyse et de gestion de la flotte aux multiples possibilités. Le logiciel est aussi capable de comparer l’évolution du CO2 de la flotte, des consommations de carburants, et de prévoir l’évolution de ces statistiques sur base des futurs véhicules commandés mais pas encore en flotte afin de permettre à l’entreprise de prévoir ses budgets en adéquation avec sa politique d’émissions de CO2, pour mieux gérer ses commandes.
Les possibilités sont presque illimitées, d’autant que de nouvelles fonctions sont perpétuellement en développement et que l’éditeur réalise des interfaces – selon la demande de ses clients – avec bon nombre d’autres solutions.
NEOFLEET est proposé par un réseau d’installateurs.
Vous souhaitez en savoir plus ? NEOFLEET sera présent à l’Automotive eMotion Summit, du 20 au 22 février.