Bridgestone, qui s’appuie depuis 10 ans déjà sur le développement virtuel des pneus, va donc mettre à la disposition de ses ingénieurs un simulateur « Driver-in-the-loop » (avec pilote au volant) grâce auquel ils pourront reproduire dans l’univers virtuel le comportement des pneus, les interactions des véhicules et leurs réactions dans diverses conditions, tout ceci enrichi des observations subjectives d’essayeurs professionnels experts de la conduite. L’association du développement virtuel des pneus et du simulateur, boostée par l’IA, va permettre à l’entreprise d’évaluer plus rapidement une palette très élargie d’options de conception. D’après le manufacturier, ceci va aussi alléger son empreinte environnementale et réduire ses délais de commercialisation.
Moins de prototypes et donc moins de CO2
En effet, le recours à ce système permet de minimiser le nombre de prototypes fabriqués et le nombre de tests physiques effectués pour jauger leurs performances. Grâce au simulateur, ce sont près de 12.000 pneus expérimentaux qui n’auront pas à être produits chaque année, et une quantité importante de CO2 qui ne sera pas relâchée dans l’atmosphère.
Ce nouveau simulateur prendra place sur le site de Rome où la marque a installé son centre de R&D pour toute la région EMEA.