link2fleet: Tout va très vite pour MILES! Vous venez tout juste de lancer votre service dans une troisième grande ville en Belgique (Anvers)…
Robin Gasthuys (MILES): « Tout à fait, trois villes en seulement 6 mois. Je vous déjà vous l’avouer: on ne pourra pas maintenir ce rythme. Mais nous sommes très heureux d’avoir achevé le triangle des villes de Gand, Bruxelles et Anvers. Toutes les villes nous ont accueillis chaleureusement et ont prouvé que nous sommes sur la bonne voie, tous ensemble. Une étude récente d’Autodelen.net montre que l’auto-partage est en hausse en Belgique, car de plus en plus de gens voient les avantages du car-sharing par rapport à la possession d’une voiture. Pour l’avenir, nous pensons que cette tendance va se poursuivre. Après tout, c’est logique et c’est si simple. Les utilisateurs réservent une voiture quand ils en ont besoin, sans être contraints par les horaires d’ouverture ou les réservations à l’avance. De plus, l’autopartage offre encore plus de liberté que la possession d’une voiture, car il y a beaucoup moins d’obligations. »
l2f: Avez-vous encore d’autres plans d’élargissement pour MILES en Belgique?
R.G.: « Actuellement, il y a déjà plus de 1.000 véhicules MILES actifs en Belgique, et nous allons nous concentrer sur l’agrandissement de notre flotte et de notre zone d’activité dans les villes déjà couvertes. Nos utilisateurs à Anvers, Gand et Bruxelles peuvent s’attendre à voir débarquer de nouveaux types de véhicules et à une plus grande proximité, donc une meilleure disponibilité. Nous nous intéressons aussi en parallèle à d’autres villes belges et sommes déjà en discussion avec certaines, mais il n’y encore rien de concret à annoncer pour l’instant. »
l2f: Si on regarde la mobilité dans le reste de l’Europe… MILES a-t-il une place à se faire sur d’autres marchés?
R.G.: « Notre focus reste actuellement sur la Belgique et l’Allemagne. Nous gardons les yeux ouverts, mais il n’y a pas de plans concerts pour le reste de l’Europe dans un futur proche. Il est important de noter que l’ouverture à un nouveau pays est un processus complexe qui nécessite la création d’une nouvelle entité. Il faut notamment surmonter des barrières linguistiques, répondre à diverses exigences légales et, éventuellement, adapter notre produit aux besoins spécifiques du marché en question. L’expansion vers de nouveaux pays nécessite donc une réflexion et une planification approfondies ».
l2f: Prévoyez-vous de lancer une offre spéciale pour les indépendants et les entreprises?
R.G.: « L’ouverture au marché B2B est une part importante de notre stratégie de croissance à long-terme chez MILES. MILES offre déjà aux utilisateurs la possibilité de basculer d’une option de paiement particulier à une option professionnelle dans son app, ce qui est très pratique pour les indépendants et freelances. A côté de cela, nous offrons aussi un produit B2B nommé « MILES for businesses » en Allemagne, et nous prévoyons évidemment de l’étendre à la Belgique à l’avenir. On ne peut pas encore annoncer de date concrète, mais je peux déjà dire que cela ne tardera plus! ».
l2f: Voilà qui va plaire à nos lecteurs, Robin. Merci pour cette interview!