Le 2 juillet 2024 à 06h00
par Jeroen Evens

La qualité des routes belges s’est fortement dégradée

Une récente étude du World Economic Forum (WEF) a dévoilé des résultats choquants concernant l’état ders routes belges. La Belgique, pourtant connue pour son infrastructure exceptionnelle, est désormais reléguée à la 64e place des 119 pays évalués en ce qui concerne la qualité des routes. Le positionnement de notre pays est aussi mauvais que des pays comme l’Ouzbékistan et le Rwanda, une indication claire de l’étendue du problème dans l’entretien et le développement des infrastructures routières.

 

 

Il y a 10 ans, la Belgique occupait une respectable 26e place, mais depuis 2019, on note clairement une baisse. La Belgique se situe aujourd’hui à la 29e place sur les 35 pays européens, ce qui montre que la plupart de nos voisins ont mieux entretenu leur réseau routier.

 

Investissements et leurs effets

Bien que la Wallonie ait investit plus de 3,3 milliards d’euros dans ses routes entre 2010 et 2023, il ressort des résultats que les investissements n’ont pas suffit à renverser la tendance négative. La Flandre et Bruxelles se trouvent face à des défis de taille également, malgré des budgets importants consacrés au développement des infrastructures.

 

Les meilleures routes au monde

Le rapport du WEF montre que Singapour possède les meilleures routes au monde en matière de qualité. Avec un indice de qualité des routes (QRI) de 6,5, le pays est en tête, suivi des Pays-Bas (6,4) et de la Suisse (6,3). Ces pays investissent considérablement dans leurs infrastructures, ce qui se traduit par des routes bien entretenues et efficaces qui répondent aux normes internationales les plus élevées. Le Japon et Hong Kong complètent le top 5 avec des notes respectives de 6,1 et 6,0, soulignant leur engagement en faveur d’infrastructures de qualité.

 

L’impact sur les entreprises

Pour les entreprises qui dépendent du transport et de la logistique, le mauvais état des routes peut avoir de graves conséquences. Les retards, l’augmentation des coûts d’entretien des véhicules et l’inefficacité de la chaîne d’approvisionnement peuvent affaiblir la position concurrentielle des entreprises belges. Il est donc essentiel d’agir rapidement et efficacement pour améliorer la qualité des routes.

Le rapport du WEF constitue donc un signal d’alarme pour les décideurs politiques et les entreprises. Ce n’est qu’au prix d’efforts concertés et d’investissements judicieux que la Belgique pourra ramener ses routes à un niveau acceptable et rivaliser avec les autres pays européens.

 

Jeroen Evens

Jeroen Evens, rédacteur de cet article

Jeroen Evens a suivi une formation en communication (KULeuven) et suit avec enthousiasme tout ce qui touche à la mobilité et aux véhicules de société. En tant que journaliste indépendant spécialisé dans le secteur fleet, il suit depuis trois ans les dernières évolutions de notre secteur.
Cet article parle de : Actus , Mobilité

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