Le 12 septembre 2024 à 17h18
par Jeroen Evens

Un quart des Européens se sentent en danger dans la circulation : voici les villes les plus mal classées !

Selon le Urban Road Safety Index de Cyclomedia, sept européens sur dix se sentent en insécurité dans la circulation. Et de grandes disparités existent entre les villes européennes. Des villes comme Athènes, Rome ou Milan obtiennent de très mauvais résultats en matière de sécurité sur leurs routes. Dans de nombreuses villes européennes, les habitants réclament des règles plus strictes pour améliorer la sécurité routière, comme la tolérance zéro pour les infractions au code de la route.

L’indice de sécurité routière urbaine de Cyclomedia, réalisé auprès de 11.982 personnes interrogées dans 39 villes européennes, montre que si 73 % des Européens se sentent en sécurité sur la route, certaines villes obtiennent des résultats particulièrement mauvais. Athènes arrive en tête des villes les moins sûres avec seulement 32 % des habitants qui se sentent en sécurité. Rome (40 %) et Milan (46 %) se situent également dans les régions inférieures.

Les hommes se sentent davantage en sécurité sur la route que les femmes

Il semble y avoir une nette différence entre les hommes et les femmes en ce qui concerne leur sentiment de sécurité dans la circulation. Les hommes (76 %) se sentent nettement plus en sécurité que les femmes (70 %). Bien que la Belgique obtienne une note moyenne, près de la moitié des Bruxellois (46 %) déconseillent leur ville pour des raisons de sécurité routière.

La qualité des routes est problématique dans de nombreuses villes

Plus de la moitié des Européens (51 %) estiment que la qualité des routes dans leur ville est à l’origine de situations dangereuses. Dans des villes comme Rome (82 %), Athènes (81 %) et Milan (67 %), les habitants désignent le mauvais revêtement des routes comme la cause de l’insécurité routière. La qualité des routes est également un problème épineux en Belgique, en particulier à Bruxelles et à Namur, où respectivement 63 % et 64 % des habitants considèrent que les routes ne sont pas sûres.

Plaidoyer pour une tolérance zéro et de meilleures infrastructures

Une grande majorité d’Européens (83 %) préconise des politiques de tolérance zéro pour améliorer la sécurité routière. En outre, de nombreuses personnes interrogées pensent qu’il faudrait faire davantage pour promouvoir la sécurité routière, notamment en améliorant les pistes cyclables, les séparations entre les différents types de routes et en clarifiant les intersections. Dans des villes comme Amsterdam et Bruxelles, en particulier, des voix s’élèvent pour réclamer un meilleur marquage au sol et des améliorations de l’infrastructure.

Selon Bart Verbeeck, sales director chez Cyclomedia, une approche fondée sur les données est nécessaire pour améliorer la sécurité routière dans les villes :

« Les citoyens, les gouvernements, les institutions et les entreprises doivent travailler ensemble pour trouver la bonne combinaison de solutions et d’écosystèmes innovants afin de mettre en œuvre et d’appliquer des politiques davantage axées sur les données. »

Jeroen Evens

Jeroen Evens, rédacteur de cet article

Jeroen Evens a suivi une formation en communication (KULeuven) et suit avec enthousiasme tout ce qui touche à la mobilité et aux véhicules de société. En tant que journaliste indépendant spécialisé dans le secteur fleet, il suit depuis trois ans les dernières évolutions de notre secteur.
Cet article parle de : Actus , Mobilité

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