Les habitants de la région bruxelloise parcourent en moyenne 23 kilomètres par jour. En d’autres termes, les Bruxellois vivent en moyenne à 12 kilomètres de leur lieu de travail. Bien qu’ils habitent le plus près de leur lieu de travail, ils sont proportionnellement ceux qui passent le plus de temps sur la route, avec une moyenne de 57 minutes par jour, soit près d’une heure. En outre, un habitant sur cinq (20 %) ne fait pas régulièrement la navette entre son domicile et son lieu de travail. En effet, les Bruxellois peuvent également compter sur leur employeur pour leur accorder un jour de travail à domicile par semaine. Pour environ un quart (27 %), il s’agit d’un, deux ou trois jours par semaine.
Bruxelles compte également près d’un quart de personnes insatisfaites (23 %), soit presque autant que dans les provinces du Brabant wallon (26 %) et du Hainaut (24 %). Un Bruxellois sur cinq (20 %) met plus d’une heure et demie par jour. Quatre Bruxellois sur dix mettent plus d’une heure.
Les Bruxellois sont les plus productifs pendant leur trajet : un sur cinq déclare pouvoir travailler durant ce temps.
Les habitants de la région bruxelloise souhaitent parcourir un maximum de 34 kilomètres par jour. Neuf personnes sur dix vivent et travaillent dans leur région.
« La région métropolitaine de Bruxelles est celle qui attire le plus de navetteurs des autres provinces, en particulier du Brabant flamand et wallon, mais aussi de la Flandre-Orientale. La moyenne pour ceux qui travaillent à Bruxelles est de près d’une heure et demie par jour (80 minutes aller-retour). En moyenne, les Belges souhaiteraient prendre une demi-heure maximum pour se déplacer, soit au maximum une heure par jour pour l’aller-retour », souligne Katleen Jacobs, conseillère juridique en ressources humaines chez SD Worx, en guise d’éclairage sur l’étude.
« Un Belge sur trois vit le trajet comme une perte de temps. C’est également le cas des Bruxellois, bien qu’un nombre record d’un sur cinq (20 %) déclare pouvoir travailler de manière productive pendant le trajet. Les Bruxellois sont également plus susceptibles de pouvoir travailler un jour – voir plus – à domicile ou d’avoir des trajets moins réguliers », poursuit la spécialiste.