Fleet test Renault R5 E-Tech Electric: quand la conduite électrique devient fun !

Disons-le d’emblée : la Renault 5 E-Tech Electric attire les regards. D’autant plus dans ses couleurs de lancement jaune et vert. Lors de notre essai sur la Côte d’Azur, nous avons croisé pas mal de personnes qui levaient un pouce à la vue de la voiture. Un groupe de cycliste nous a même interrompu en pleine séance photos pour la découvrir de plus près et nous demander notre avis. Son capital sympathie est indéniable !

Il faut dire que Renault a parfaitement réussi à réinterpréter dans un langage moderne les lignes de la mythique citadine sortie en 1972 et vendue à plus de 9 millions d’exemplaires. La R5 regorge de clins à d’œil à son ainée, tout en disposant de sa propre personnalité. Outre ses lignes générale et son tableau de bord très rectiligne, sa palette de couleurs pop rappelle celle des années 70, tout comme l’usage de jean sur le tableau de bord ou encore l’entrée d’air sur le capot du modèle d’antan qui a été utilisée pour intégrer un chiffre 5 lumineux qui sert d’indicateur du niveau de batterie.

Côté format, la R5 se positionne entre la Twingo et la Clio. Malgré son format compact (3,92 m de long), elle affiche un look plutôt robuste avec des ailes amples et est posée, de série, sur des jantes 18 pouces. Renault a développé toute une gamme de solutions de personnalisations intérieures et extérieures, utilisant notamment l’impression 3D pour rendre chaque voiture unique. Qu’il s’agisse du commodo de la boite de vitesse, des petits espaces de rangement à l’intérieur ou encore du toit, tout ou presque peut être personnalisé.

Face au conducteur, le combiné d’instrumentation digitale de 10,1 pouces permet d’accéder à toutes les informations nécessaires à la conduite. Il se prolonge par une dalle digitale et tactile de 10 pouces qui permet de gérer le multimedia via le système OpenR Link avec Google intégré, qui inaugure une nouvelle identité visuelle en ligne avec la voiture.

Grâce à son empattement de 2,54 mètres, l’espace intérieur est généreux aux places avant et le coffre affiche un très correct 326 litres de volume. Les places arrières sont un peu plus étriquées. En raison de la position des sièges avant, un adulte peut difficilement glisser ses pieds sous ceux-ci. Ces places seront donc plutôt réservées à des enfants ou des adolescents.

Renault ne propose pas seulement un assistant vocal, mais a développé un véritable compagnon de route sous la forme d’un petit avatar nommé Reno. Alimenté notamment par l’intelligence artificielle (ChatGPT), celui-ci est capable de répondre à un vaste champs de questions de culture générale, en plus d’aider le conducteur à utiliser au mieux son véhicule. Reno agit d’ailleurs de façon proactive, créant un véritable lien émotionnel avec le conducteur. Pendant notre essai, il est par exemple intervenu pour nous signaler que de la buée commençait à se former dans l’habitacle et nous demander si nous souhaitons qu’il active le désembuage.

En outre, la R5 s’équipe de pas moins de 26 systèmes d’aide à la conduite, dont plusieurs sont généralement proposés sur les véhicules de segments supérieurs. A noter qu’ils peuvent être facilement activés ou désactivés depuis une simple pression sur le bouton Safety Swicth positionné à gauche du volant.

Renault a aussi équipé sa R5 du Safety Coach et du Safety Score. Ces deux dispositifs analysent la conduite en temps réel et délivrent des conseils pour que le conducteur adapte son comportement. A la fin de chaque trajet, il reçoit également un score pour évaluer le niveau de sécurité de sa conduite.

Renault est fier d’annoncer que sa R5 est une production made in France grâce à au pôle ElectriCity développé par le groupe dans les Hauts-de-France et à l’usine normande de Cléon qui assurera la production du bloc moteur.

Le côté français est clairement assumé aussi par la voiture qui intègre des drapeaux français dans ses optiques avant et propose notamment, en option, un porte baguette qui peut s’accrocher le long de la console centrale pour vous permettre d’emporter facilement vos courses de chez le boulanger.

En matières de prestations routières, la R5 est clairement à la hauteur des attentes. Fait rare sur ce segment, elle dispose d’un train arrière multibras qui lui confère un excellente tenue de route. Son châssis est bien calibré, la direction est directe et le confort des passagers est assuré en permanence grâce notamment aux sièges baquet livrés de série.

La voiture est dynamique et se montre même un brin joueuse dans les virages. Un comportement que l’on doit à son centre de gravité très bas – en raison de la position des batteries sous le plancher -, mais aussi de son poids extrêmement faible annoncé à moins de 1.500 kg.

La voiture dispose de 4 modes de conduite qui influencent vraiment son comportement, sa régénération d’énergie et son autonomie.

Nous avons relevé une consommation moyenne de 14,9 kWh/100 km sur notre parcours mixte, sans avoir eu le pied léger sur l’accélérateur. Un très bon point puisqu’il s’agit ni plus ni moins de la consommation officielle annoncée par le constructeur.

A son lancement, la R5 sera disponible en deux versions : la Techno affichée à 27.190 euros HTVA et l’Iconiq à 28.842 euros HTVA. En plus du moteur de 110 kW, deux petites motorisations seront ajoutées : 70 kW et 90 kW. D’autres finitions viendront également élargir le catalogue vers le haut mais aussi vers le bas, avec notamment une finition « Five » d’entrée de gamme. De même, une plus petite batterie de 40 kW, bonne pour 312 km fera également son entrée au catalogue en 2025. La charge DC sera ici limitée à 80 kW. Dans cette finition et équipée de la petite batterie et du plus petit moteur, la R5 sera proposée à un tarif de base de 25.000 euros.