Profil conducteur
Par sa capacité à atteindre sa température de fonctionnement optimale rapidement, le moteur essence est le plus indiqué pour les conducteurs aux kilométrages annuels faibles et moyens. A fortiori si la majorité des trajets sont effectués sur de courtes distances.
Ces dernières années, avec l’adoption du turbo et de l’injection directe, les moteurs à essence ont fait d’énormes progrès en termes d’agrément et de consommation (et donc de rejets de CO2). Le downsizing, pratique qui consiste à réduire la cylindrée du moteur et à ajouter une suralimentation, produit en Belgique (CV fiscaux) un effet sur une taxation toujours basée sur la cylindrée sur le marché du leasing. Et puisque les voitures à essence sont les moins chères du marché, elles peuvent être financièrement intéressantes. Attention toutefois, car leurs rejets de CO2 plus élevés peuvent impacter négativement l’ATN, la déductibilité ou encore la taxation des voitures de société en Flandre.
À l’autre bout du spectre, les moteurs à essence sont également privilégiés pour les voitures à vocation sportive.
Statistiques
Depuis 2017, l’essence a retrouvé sa place de carburant préféré des Belges qu’elle avait cédé au diesel dans les années 90. En 2019, l’essence représentait 61,6% des immatriculations de voitures neuves. Une prédominance qui semble toutefois se tasser, puisqu’elle est tombée à 53,6% sur les 10 premiers mois de l’année 2020, dernières données connues au moment d’écrire ces lignes. Les effets d’annonce prédisant l’interdiction de vente des moteurs thermiques dans la prochaine décennie, mais aussi la disparition des moteurs exclusivement à l’essence au profit de la multiplication de solutions hybrides à divers niveaux devraient continuer à faire plonger les statistiques dans les années à venir. Mais ne vous y trompez pas, un moteur hybride reste avant tout un moteur… à essence.
Côté fiscalité