Fleet test DS 7 : bien plus qu’un simple facelift

La DS 7, c’est le modèle phare de la gamme DS. Lancée en 2017 au moment de la création de DS Automobiles en tant que marque, elle a réussi à se faire une belle place dans le segment des C-SUV qui représente à lui seul 25% des ventes de voitures en Europe. La DS 7, quant à elle, c’est 42% des ventes de la marque en 2022.

Mieux proportionnée

Alors pour éviter que ce succès ne s’essouffle et face à une concurrence de plus en plus agressive, DS Automobiles a décidé de revoir sa copie. Et pour une fois, le facelift ne se résume pas à quelques évolutions technologiques et de nouveaux boucliers.

Esthétiquement, la nouvelle DS 7 se distingue ainsi fortement de sa devancière par une nouvelle calandre élargie, de nouveaux feux de jour à LED dont le design n’est pas sans rappeler ceux de la récente DS 4, un nouveau bouclier avant, une malle arrière redessinée… Quelques lignes ont aussi été modifiées par-ci, par-là, de quoi rendre la voiture un peu moins imposante. Et c’est tant mieux !

Intérieurement par contre, cette évolution est beaucoup moins marquée puisque la DS 7 conserve quasi le même tableau de bord. La qualité des matériaux et la finition intérieure conservent leur excellent niveau de raffinement, et l’habitabilité reste toujours aussi généreuse. Le volume de coffre de la DS 7 ne fait pas moins bien avec 550 litres, tant sur les versions thermiques que sur la version plug-in hybride.

On notera tout de même que le nouvel écran central de 12,3’’ embarque le système multimédia déjà présent sur d’autres modèles Stellantis comme la Peugeot 308, mais prend ici les couleurs de DS. L’instrumentation numérique, entièrement personnalisable a aussi bénéficié d’une évolution stylistique pour la rendre plus homogène.

Sécurité en hausse

Côté technologie, si la version précédente était déjà bien achalandée, la version 2022 ajoute quelques features comme un dispositif qui analyse l’attention du conducteur via ses mouvements de tête et de paupières grâce à des caméras de surveillance, un système de vision nocturne qui détecte les piétons, cyclistes et animaux, etc.

Sous le capot, outre une version diesel BlueHDi, la DS 7 est proposée en version hybride E-Tense 225 qui allie un moteur PureTech de 180 ch et un moteur électrique de 110 ch. Une version E-Tense 4×4 300 et une version E-Tense 4×4 360 signée DS Performance embarquent un moteur PureTech 200 et des moteurs électriques de 110 et 112 chevaux.

Grâce à sa nouvelle batterie de 14,2 kWh qui peut être chargée à 100% en 2 heures sur une borne 7,4 kW, la DS 7 PHEV est capable de parcourir jusqu’à 65 km en mode 0 émission.

Sur la route, la DS 7 nouvelle génération fait montre d’un confort et d’une efficacité à toute épreuve. A son bord, on a souvent l’impression de voyager dans un salon. Et l’ambiance intérieure à la fois luxueuse et feutrée renforce encore cette impression. La version 360 ajoute encore en plus un côté dynamique très plaisant. Dommage que le son du 4 cylindres ne soit pas toujours des plus agréable à l’oreille.

Bilan fleet

Avec un tarif qui débute sous la barre des 43.000 euros en version thermique et sous celle des 53.000 euros en version hybride, la DS 7 en offre beaucoup pour son prix, surtout comparé à la concurrence allemande équivalente. Son niveau de confort typiquement français, son bel espace intérieur, ses matériaux de luxe et sa finition haut de gamme en font une concurrente de choix sur le segment C-SUV.

Fiche technique