Geotab a voulu savoir ce qui se passerait si les consommateurs pouvaient choisir le moyen de transport servant à livrer leur nouvel aspirateur ou leur pizza favorite. Opteraient-ils pour un véhicule électrique (VE) ? La question a été posée à un millier de nos compatriotes et montre que plus d’un tiers répond résolument « oui » (34,3 % exactement), tandis que plus d’un sur cinq (22,1 %) n’est pas intéressé. Les plus diplômés et les moins de 35 ans sont bien plus nombreux à préférer les VE (43,8 % et 44,1 % respectivement). La majorité (43,5 %) des sondés n’est ni pour ni contre.
Un coût plus élevé qui refroidit l’enthousiasme
À la question de savoir s’ils choisiraient quand même une livraison par VE si elle devait allonger le délai d’attente, l’enthousiasme est subitement moins grand. Deux sondés sur cinq (39,5 %) n’en voudraient plus, et 30,3 % y seraient toujours favorables.
Mais si cette méthode de livraison devait se révéler plus chère, l’intérêt pour le VE en prendrait un coup. Dans ce cas, deux sondés sur trois (66,6 %) opteraient pour une autre solution, et moins d’un sur dix resterait fidèle aux VE (9,4 %). L’âge joue ici un rôle important : un coût supplémentaire est rédhibitoire pour près des trois quarts des plus de 55 ans (74,2 %), alors que chez les jeunes, c’est le coût qui impacte le moins leur décision, puisqu’ils sont 14,6 % à rester en faveur des VE.
Les atouts des VE
Les sondés ont également été interrogés sur les principaux avantages des véhicules électriques, à leur avis. Près d’un tiers (32 %) pensent avant tout que les VE améliorent la qualité de l’air, et un gros quart (26,8 %) qu’ils n’émettent pas de CO2. La réduction du coût de livraison arrive en troisième position (16,7 %), suivie de près par la baisse des nuisances sonores (16,6 %). C’est un atout particulièrement apprécié par les plus de 55 ans (20,4 %).
Enfin, les sondeurs ont voulu savoir dans quelle mesure la population pense que le gouvernement devrait encourager davantage l’utilisation des VE au sein des entreprises. Les opinions à ce sujet varient beaucoup. Près d’un tiers (32,1 %) est contre et à peu près la même proportion est neutre (29,8 %), tandis que plus d’un quart (26,7 %) trouve que c’est important (jusqu’à 39,5 % chez les moins de 35 ans !). Un sondé sur dix (11,4 %) déclare que le gouvernement devrait même en faire une priorité absolue, un pourcentage qui grimpe à 15,5 % chez les sondés francophones.