Touring qualifie le comportement de certains ministres d' »inacceptable ». Le ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron, a décidé de poursuivre la fermeture de la zone à faibles émissions (LEZ), comme prévu depuis 2018, sans tenir compte des conséquences de la pandémie de Covid-19. En effet, la situation a été exacerbée par la hausse des prix des voitures d’occasion et l’inflation générale, laissant de nombreux résidents dans l’incapacité de s’offrir un nouveau véhicule.
En 2025, le libre accès à notre capitale sera limité aux véhicules diesels Euro 6 et aux véhicules à essence Euro 3, 4, 5 et 6. Bien que cette mesure ne devrait concerner « que » 33 000 véhicules immatriculés dans la région bruxelloise, Touring prévient que l’impact réel sera bien plus important. En effet, selon l’organisation, quelque 600.000 véhicules ne seraient plus autorisés à entrer dans la capitale. Elle s’appuie pour cela sur les chiffres de la FEBIAC.
Cette mesure aura un impact direct sur la mobilité de nombreux Bruxellois et entreprises. Les propriétaires de véhicules anciens seront contraints d’investir dans de nouvelles solutions respectueuses de l’environnement ou de passer à d’autres formes de transport. Les entreprises qui dépendent des transports verront leurs coûts augmenter, ce qui pourrait entraîner des perturbations économiques.