Le 16 septembre 2024 à 07h36
par Maxime Pasture
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Comment évolue la mobilité, selon D’Ieteren

Comme en 2021 et 2023, D’Ieteren a relancé sa grande étude liée à la mobilité « Polaris ». Comment évoluent les tendances ? Quels sont les usages des consommateurs, notamment professionnels, et à quoi ressemblera l’avenir ? Nous avons retenu les enseignements les plus intéressants.

Afin de répondre au mieux à la demande actuelle et future, D’Ieteren et l’institut de sondages Profacts ont interrogé 1.004 Belges sur des sujets de mobilité.

Le vélo gagne en popularité

Globalement, en analysant les résultats de l’enquête, on observe un intérêt grandissant pour le vélo comme alternative à la voiture. Ceci rejoint d’autres études dont nous avons déjà fait écho, comme ici. À ce propos, 36% des utilisateurs de vélos sont même prêts à payer pour un parking surveillé. Quasiment la moitié des entreprises offrent un leasing de vélo mais seulement 7% des employés en profitent concrètement, bien que 19% l’envisagent pour le futur.

L’utilisation de transports partagés reste faible

80% des fleet/mobility managers ont une attitude positive concernant le  budget de mobilité. Toujours en matière de mobilité autre que la voiture individuelle, les Belges font très peu appel à la mobilité partagée : seulement 18% des Belges ont déjà utilisé un moyen de transport partagé, plus populaire auprès des jeunes et, surtout, en ville.

La voiture, toujours au sommet

Tout au long de l’étude Polaris 2024, on constate que la voiture reste très populaire. 88% des ménages belges en ont au moins une. Dans le package lié à la mobilité que proposent les employeurs, l’intérêt pour une voiture de société reste au plus haut : 84% des répondants veulent intégrer une voiture dans leur budget de mobilité, dont 49% sans utiliser des alternatives ! L’intérêt pour la voiture est plus important en Wallonie qu’en Flandre (55% vs 47%), dans les zones rurales qu’urbaines (55% vs 44%) et aussi pour les plus de 55 ans. La tranche 18-34 ans est la plus ouverte aux alternatives.

L’intérêt pour le VE n’augmente pas

Les plus jeunes sont aussi les plus ouverts à la voiture électrique (VE) ; plus l’âge avance, plus cet intérêt diminue. Et si, plus généralement, 39% du panel interrogé ont une bonne opinion de la voiture électrique, 70% continuent à voir la voiture thermique d’un bon œil. C’est peut-être bien l’élément qui, dans cette enquête Polaris 2024, revient le plus souvent : une haute opinion de la voiture à moteur thermique. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les constructeurs automobiles (Volvo et autres) sont en train de reporter leurs ambitions électriques, voyant que les ventes s’effondrent en Europe.

Peur des taxis autonomes et trace CO2 inconnue

Encore deux chiffres pour terminer : 59% des interrogés ne sont pas prêts pour les taxis autonomes et 4 fleet/mobility managers sur 10 n’ont aucune vue sur l’impact CO2 de leur entreprise. Pourtant, ce dernier point devient un enjeu majeur au sein des sociétés et sur link2fleet.be, ainsi que durant nos événements, nous vous en parlerons de plus en plus.

Maxime Pasture

Maxime Pasture, rédacteur de cet article

Journaliste de formation, Maxime est très curieux mais surtout passionné d'automobile. Sa curiosité l'amène à traiter de sujets divers et variés liés à la mobilité au sens large et bien plus encore !
Cet article parle de : Actus , Mobilité
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