Le 13 décembre 2023 à 14h20
par Jeroen Evens

Essai Abarth 500e : Sportive et déductible ?

Après la Fiat 500, c’est au tour de sa version sportive de passer à une motorisation 100% électrique. L’Abarth 500e parvient-elle ainsi à combiner sportivité et déduction fiscale idéale ?

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Comme la nouvelle génération 100% électrique de la Fiat 500, cette version Abarth suit, à son tour, la tendance actuelle. Exit donc les rugissements du petit 4 cylindres (les 595 et 695 restent toutefois au catalogue). Comme la petite Fiat, l’Abarth 500e reprend les recettes stylistiques de la génération précédente tout en modernisant son dessin. Évidemment, cette sportive à pile prend aussi du muscle avec un kit carrosserie intégral tandis que le logo Abarth est désormais traversé d’un éclair évocateur et que des couleurs tape à l’œil telles que le vert fluo font leur apparition.

Cocon cosy

À bord, on fait véritablement un saut dans le temps par rapport à l’Abarth de précédente génération. Un grand écran central est maintenant couplé à un tableau de bord numérique et à des commandes de climatisation physiques pour une ergonomie idéale. Selon les finitions, l’Abarth 500e gratifie ses occupants de cuir et d’Alcantara que l’on retrouve jusque sur la planche de bord. Si l’espace à l’avant est très correct compte tenu du format et que la position de conduite est améliorée, les deux places arrière seront à réserver à des enfants ou à des courts trajets tandis que le volume de coffre est limité à 185l.

Aphone… ou presque

Il est maintenant temps d’évoquer le cœur de cette petite sportive électrique : sa motorisation. Par rapport à la Fiat 500, la puissance passe de 118 à 155 chevaux tandis que le couple évolue dans une moindre mesure de 220 à 235 Nm. Par rapport à l’Abarth 500 à moteur thermique, cette nouvelle génération se montre presque aussi rapide avec un 0 à 100 km/h abattu en 7 secondes. Résultat : la sportive à pile excelle grâce à son agilité en ville. Reste à accepter que la rugissante petite sportive soit devenue aphone à l’exception d’un haut-parleur externe – désactivable – imitant le bruit d’échappement de son aînée.

Plutôt été qu’hiver

Les conditions hivernales de notre essai ont fait ressortir un manque de motricité flagrant du train avant. Dès que l’on pousse un peu trop fort sur l’accélérateur, les pneus Bridgestone Potenza Sport, sans doute très efficaces sur route sèche, se montrent à la peine sur un bitume gras. Les températures proches de zéro lors de notre essai n’ont pas aidées non plus à optimiser la consommation et l’autonomie s’est donc montrée plus proche des 180 à200 km réels plutôt que des 253 km WLTP promis par la batterie de 42 kWh. On apprécie toutefois un véritable one pedal driving, au freinage régénératif ultra-puissant.

Bilan fleet

Très intéressante fiscalement, l’Abarth 500e offre effectivement de belles performances. Bien que sa motricité pêche en hiver, elle se montre très à l’aise en ville où son look tapageur fera sans doute une grosse impression. Disponible à partir de 37.790€ TVAC, l’Abarth 500e est également proposée en version découvrable pour 3.000€ supplémentaires.

 

Jeroen Evens

Jeroen Evens, rédacteur de cet article

Jeroen Evens a suivi une formation en communication (KULeuven) et suit avec enthousiasme tout ce qui touche à la mobilité et aux véhicules de société. En tant que journaliste indépendant spécialisé dans le secteur fleet, il suit depuis trois ans les dernières évolutions de notre secteur.
Cet article parle de : Essais fleet

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