Le 26 août 2024 à 15h52
par Nicolas Joannès

Essai Kia Sorento PHEV : Air de famille

Après quatre ans de carrière, le Kia Sorento passe maintenant par la case restylage et reprend à son compte la dernière évolution du style Kia. L’occasion pour nous de reprendre en main l’un des rares SUV hybrides rechargeables à sept places du marché.

 

Depuis sa première apparition en 2002, le grand SUV sud-coréen a fait du chemin et se rapproche désormais du premium. Apparue en 2020, la quatrième génération de Kia Sorento passe maintenant par la case restylage afin de mettre son style en conformité avec les dernières créations de la marque, à l’image de l’EV9 et de l’EV3 mais aussi du Sportage ou même de la petite Picanto qui a également été restylée récemment.

Coup de frais

Concrètement, cela se traduit par une face avant copieusement modifiée. Non seulement, le nouveau logo Kia se retrouve maintenant sur le capot et la calandre se voit modernisée mais, surtout, les feux avant sont totalement modifiés pour adopter un placement vertical surligné par une bande LED horizontale. Outre ce gros coup de frais à l’avant, le design des flancs a également été renforcé tandis que l’arrière évolue plus en douceur avec des feux à LED diagonales.

Habitabilité royale

À l’intérieur, le Kia Sorento évolue fortement en adoptant un tableau de bord beaucoup plus moderne. Exit l’écran central de 10 pouces encerclé par des boutons. On retrouve désormais un grand écran de 12,3 pouces aligné avec l’instrumentation numérique du même format et surmontant de nouvelles commandes de climatisation désormais tactiles. Heureusement, d’autres boutons sur la console centrale demeurent physiques, un gage d’ergonomie. L’espace à l’arrière demeure royal (hormis pour le passager central) tandis que l’immense coffre dépasse les 800 litres de volume en configuration cinq places et qu’une troisième rangée de siège à l’accès facilité est également disponible.

Batterie bien placée

C’est assez rare sur le marché mais cette configuration à sept places ne se montre pas incompatible avec la motorisation hybride rechargeable du Sorento, ceci grâce au positionnement de la batterie sous le plancher de l’habitacle. Ce SUV à sept places se contente ainsi d’une consommation officielle de 1,6l/100 km pour des émissions de CO2 de 38 g/km. Il faut toutefois noter que sa batterie affiche une capacité de 13,8 kWh qui n’évolue pas avec ce restylage alors que certains concurrents ont désormais tendance à dépasser les 20 kWh. L’autonomie officielle demeure alors à 54 km.

Dans la pratique, il a été possible de frôler la barre des 50 km sans mettre en route le moteur essence, ce qui suffira encore à certains conducteurs. Batterie vide, la consommation du bloc essence a tourné autour des 8l/100 km lors de notre essai, une valeur dans la moyenne. En route, le Kia Sorento s’est montré très confortable tandis qu’il n’a jamais manqué de peps avec ses 252 chevaux et 350 Nm de couple.

Bilan fleet

Disponible à partir de 61.790€ TVAC, ce grand SUV plug-in hybrid à sept places demeure convaincant. Le nouveau Kia Sorento est également proposé dans une motorisation hybride pour 53.290€ TVAC ainsi qu’en diesel à partir de 54.590 €.

 

Nicolas Joannès

Nicolas Joannès, rédacteur de cet article

Cet article parle de : Véhicules , Essais fleet

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