Le 17 juin 2024 à 06h00
par Nicolas Joannès

Essai Mercedes E300e break: Hybridation poussée

La dernière génération de Mercedes Classe E break pousse l’hybridation un niveau plus haut. Grâce à sa généreuse batterie, elle se montre capable d’aller plus loin sans consommer la moindre goutte de carburant.

La nouvelle génération de Mercedes Classe E est l’héritière d’une longue lignée entamée il y a plus de 75 ans. Il n’est dès lors pas étonnant de la voir conserver des proportions classiques bien que son allure soit évidemment modernisée. Toujours élégante, la grande Allemande se distingue notamment par ses poignées affleurantes et ses motifs étoilés dans les feux arrière.

Les dimensions à la hausse permettent au conducteur de profiter de 5 mm de plus en hauteur mais ce qui marquera le plus à l’intérieur, c’est la nouvelle planche de bord accueillant un immense écran central qui peut désormais être secondé par un troisième écran pour le passager avant. L’interface centrale se montre complète et on appréciera la qualité des matériaux à la hauteur d’une marque premium allemande.

Volume adapté

À l’arrière, grâce à un empattement allongé de 22 mm, cette génération s’améliore en termes d’espace aux genoux par rapport à la précédente et gagne 25 mm en largeur. Le passager central sera néanmoins gêné par un tunnel de transmission assez imposant. Quant au volume de coffre, s’il demeure colossal en pouvant être étendu de 615 à 1.830 litres, la version hybride rechargeable doit toutefois se contenter de 460 à 1.675 litres à cause de sa batterie.

Alors que la précédente génération de Mercedes Classe E était homologuée pour moins de 50 km d’autonomie en version hybride rechargeable, cette dernière génération fait beaucoup mieux et atteint ainsi la centaine de kilomètres selon le cycle WLTP. À l’image d’autres productions récentes de la marque à l’étoile, cette confortable autonomie est permise par la capacité de la batterie qui grimpe et atteint les 25,4 kWh.

Vite et loin

En route, c’est l’insonorisation exceptionnelle qui marque en premier. D’autant que l’on peut rouler davantage en tout électrique que précédemment. Pratiquement, entre 60 et 100 kilomètres selon les conditions, lors de notre essai. Ensuite, à moins de charger (très rapidement à 55 kW, en option) la batterie, on dispose d’une voiture alternant discrètement les phases électriques et thermiques et dont la consommation ne s’envole pas trop.

Avec une puissance combinée qui atteint les 313 chevaux, la Mercedes E300e ne manque jamais de souffle, l’exercice du 0 à 100 km/h ne demande ainsi que 6,4 secondes. Pouvant donc se montrer très dynamique, ce break s’appréciera encore davantage sur un rythme coulé adapté aux grands voyages.

Bilan fleet

Capable de dépasser les 100 km sans consommer une seule goutte de carburant, la Mercedes E300e se montre très efficace. Elle fait néanmoins payer ses services assez cher avec un prix d’entrée fixée à 63.400€ HTVA et qui peut vite s’envoler avec les options.

Nicolas Joannès

Nicolas Joannès, rédacteur de cet article

Cet article parle de : Essais fleet

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