l2f : Le nombre de stations de recharge est beaucoup plus important en Flandre qu’en Wallonie. Bien qu’il s’agisse d’une tendance générale, on le remarque aussi chez Sparki. Quelles en sont les raisons ?
Michael Van den Brandt : « Quand on a commencé il y a 2 ans, nos partenaires privés comme le groupe de stations-service Maes ou des propriétaires de zones de commerce, avaient davantage d’emplacements en Flandre. Les voitures électriques étaient également plus nombreuses au nord du pays. Avec le nombre de sociétés et de voitures de société en Flandre, ça peut se comprendre. Et puis, nos investissements doivent être rentables. Il doit donc y avoir du passage. Mais nous avons maintenant des partenaires au sud du pays, dont « Wallonie Entreprendre », avec déjà 5 stations opérationnelles. L’objectif est d’en installer une trentaine dans un avenir proche. On observe d’ailleurs que le taux d’occupation des bornes au sud du pays est très élevé, ce qui est très positif. Le potentiel pour la recharge de véhicules électriques est donc bien présent en Wallonie. Il faut juste nous laisser un peu de temps car, avec l’installation nécessaire de cabines à haute tension (qui nécessitent un permis d’environnement, NDLR), il y a en moyenne un délai de 9 mois. »