1. Rouler avec fluidité. Les changements de vitesse soudains et les accélérations rapides augmentent la consommation de carburant. C’est pourquoi « il est important de conduire avec fluidité, d’anticiper les conditions de circulation et d’effectuer des transitions douces », explique Ángel Suárez, ingénieur au Technical Center de SEAT S.A. Il ne faut rester dans les rapports inférieurs que les premières secondes de conduite et utiliser les rapports supérieurs chaque fois que possible. Il est préférable de suivre les recommandations de l’indicateur de changement de vitesse du véhicule ou, si ce dernier ne dispose pas de ce système, d’essayer de changer de vitesse avant 2 500 tr/min.
2. Utiliser pleinement le système Start&Stop. Si le moteur tourne alors que la voiture est à l’arrêt, il surchauffe et la consommation de carburant augmente. Ainsi, un moteur tournant au ralenti lors de courts arrêts, par exemple, aux feux de circulation consomme environ un litre de carburant par heure. « Pour automatiser ce processus, toute la gamme SEAT est équipée du système Start&Stop, qui coupe le moteur par défaut lorsque l’on s’arrête », précise Ángel Suárez.
3. Maintenir une vitesse constante et légèrement inférieure à la limitation. Comme les changements de vitesse influencent la consommation de carburant, il est préférable de maintenir la même vitesse tant que le flux de la circulation et la route le permettent. « Le régulateur de vitesse adaptatif (ACC) disponible sur les modèles SEAT est la solution parfaite pour régler votre vitesse sur les routes qui ne présentent pas une pente importante, comme les autoroutes »,explique Ángel. À ce propos, l’AIE recommande d’y rouler 10 km/h en-dessous de la limitation par mesure d’économie. Il est prouvé que le seul fait de ralentir à 110 km/h sur l’autoroute permet d’économiser 11 % de carburant.
4. Utiliser le frein moteur. « Dans la mesure du possible, essayez de vous arrêter en douceur en retirant votre pied de l’accélérateur, pour profiter de la pression opposée que la transmission exerce sur le moteur, avant d’appuyer sur la pédale de frein », conseille Ángel. De cette manière, la voiture freine progressivement sans dépendre du carburant, et la consommation diminue. Pour exploiter le frein moteur, il est essentiel d’anticiper et de respecter la distance de sécurité. « La procédure correcte est d’utiliser le frein moteur en gardant la vitesse engagée. Ne passez pas au point mort, mais levez simplement le pied de l’accélérateur. Ainsi, vous ne consommerez plus de carburant », ajoute-t-il.
5. Mettre la climatisation ou baisser les vitres ? La climatisation est l’un des facteurs non liés à la conduite qui consomme le plus de carburant, entre 4 et 10 % selon l’AIE, tandis que le fait de baisser les vitres à vitesse moyenne et élevée crée un effet de traînée : l’air entre dans la voiture et génère une traînée aérodynamique qui la ralentit et oblige le moteur à travailler plus pour garder le rythme. « Il vaut mieux toujours utiliser la fonction AUTO du système de climatisation pour que le compresseur fonctionne de la manière la plus efficace pour atteindre la température souhaitée sans pénaliser la consommation. Gardez toujours les fenêtres fermées à partir de 80 km/h, lorsque l’aérodynamisme joue un rôle important », recommande Ángel.
6. Ne pas oublier la pression des pneus. Il s’agit d’un aspect essentiel de la sécurité, mais qui affecte également la conduite économique. Selon l’AIE, contrôler régulièrement la pression de ses pneus permet d’économiser au moins 1,5 % de carburant. En outre, Ángel Suárez conseille de « d’abord répartir correctement le chargement dans le coffre, car cela influe également sur l’efficacité, puis seulement de régler la pression des pneus ». Il va sans dire qu’un coffre de toit pénalisera la consommation.
7. Planifier l’itinéraire. Un itinéraire planifié est essentiel pour économiser de l’argent. Des événements imprévus, être obligé de s’arrêter à cause d’embouteillages ou se perdre sur des routes inconnues peuvent rendre le voyage inutilement long et, par conséquent, augmenter la consommation de carburant. C’est pourquoi « il vaut mieux planifier son itinéraire, choisir les moments de la journée où le trafic est le moins dense et rentabiliser un même trajet pour faire plusieurs choses différentes », conclut-il.