Fleet test Mercedes EQE SUV : le clou du spectacle ?

La vitesse à laquelle Mercedes a présenté des nouveaux modèles électriques ces dernières années en laisse plusieurs bouches bées. Dans le haut de la gamme EQ, on trouve bien évidemment le porte-étendard qu’est la EQS. Peu de temps après, on a vu apparaître sa version surélevée, logiquement baptisée EQS SUV. Rien d’étonnant donc que ce nouveau-né soit baptisé EQE SUV.

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Sur sa plateforme EVA2 dédiée aux véhicules électriques, Mercedes semble quelque peu faire preuve d’un manque d’originalité. Comme la berline moyenne ressemble comme deux gouttes d’eau à sa grande sœur, c’est la même chanson pour le EQE SUV. C’est simple, outre une signature visuelle légèrement différente, on y mettrait notre main à couper que les deux modèles sortent du même moule.

Pourtant, sur les flancs, les différences se font percevoir. Déjà dans la longueur. Taillant à 4,8 m de long, l’EQE SUV est le plus compact des quatre modèles sur cette plateforme. C’est aussi celui qui a le plus petit empattement. Cela dit, à 3,03 m, ce dernier reste ample. À l’arrière, outre un écusson présentant un E plutôt qu’un S, impossible de différencier les gros SUV électriques de Mercedes. Cela étant, ce EQE SUV a une tâche bien plus ardue puisqu’il a affaire à plus de concurrence et doit également remplacer l’ancien EQC.

Une tâche que l’on remarque dans le coffre car ce dernier arrivé présente 520 litres d’espace, soit 20 de plus que son prédécesseur. Malgré le grand capot avant, aucun coffre ne s’y cache dessous, comme dans les autres EQ. Enfin, dans l’habitacle, on perdrait vite le jeu des 7 différences tellement tout est identique. On trouve la même grande planche de bord avec l’écran vertical de 11,9 pouces en son centre et la liste d’option présente toujours l’énorme écran de 141cm de large que Mercedes baptise Hyperscreen.

Presque 600 km

Afin de parvenir à se faire une place, le EQE SUV tire parti de la plateforme électrique de Stuttgart. À commencer par la batterie de 90,6 kWh que toutes les versions partagent. D’ailleurs, ces versions sont au nombre de quatre et, outre l’entrée de gamme 350+ (292 ch), toutes bénéficient de la transmission intégrale. On y trouve des puissances allant de 292 ch (350) à 408 ch (500) ou même 476 ch (43 AMG).

On connaît déjà ces versions de la berline EQE mais ce SUV apporte une foulée de nouveautés. D’abord, son aérodynamisme a été travaillé à la perfection, de sorte qu’il présente le même Cx qu’une Classe A. De surcroit, les ingénieurs allemands ont équipé les versions à transmission intégrale d’un moteur avant découplable afin d’économiser des électrons. Toujours dans le même but, une pompe à chaleur fait son apparition dans la dotation de base. Eh oui, jusqu’à présent, aucun modèle EQ sur la plateforme EVA2 n’en était équipé…

Résultat : le gros SUV de 2,4 tonnes parvient à contenir sa consommation électrique au minimum. Du moins, compte tenu de ses dimensions. Le modèle le plus économe en électrons, le EQE SUV 350+ à propulsion, affiche ainsi une autonomie maximale de 596 km.

Confort avant tout !

Sur la route, l’expérience de conduite du Mercedes EQE SUV ne diffère que peu de ses compères. On peut dès lors la résumer en un mot : confort. Les suspensions à air bercent les passagers sur n’importe quelle surface, tandis que l’isolation phonique fait de l’habitacle un véritable cocon imperturbable. Même la consommation reste raisonnable. Notre moyenne s’est fixée autour des 22,3 kWh/100 km, avec une autonomie avoisinant les 475 km.

Qui plus est, la liste d’option comprend le train arrière directionnel. Un atout quasi indispensable pour ce grand SUV de 4,8 m de long qui, non seulement, agrémente la conduite au quotidien, mais assiste aussi durant les manœuvres. Pour vous donner une idée : un EQE SUV ainsi équipé dispose d’un rayon de braquage plus court…qu’une Classe A !

Bien qu’il soit plus le compact, le Mercedes EQE SUV est certainement le plus homogène de la bande électrique de Stuttgart. Une homogénéité qui se paye cher car le nouveau-né affiche un prix de départ de minimum 90 508 €

Bilan Fleet

De par sa motorisation électrique, le Mercedes EQE SUV bénéficie du meilleur bilan fleet possible en Belgique. Ce faisant, il bénéficie de la déductibilité la plus haute. Au niveau du portefeuille, seul son prix est son Talon d’Achille…