Le 19 juillet 2023 à 08h14
par Damien Malvetti

Bruxelles veut faire la chasse aux voitures électriques ventouses

Ne vous est-il pas déjà arrivé d’arriver sur une place de parking munie d’une borne de recharge et de vous rendre compte que cette place est déjà occupée par une voiture déjà chargée ? A Bruxelles, avec l’augmentation du nombre de voitures électriques, cette situation devient de plus en plus problématique. La région va donc prendre des mesures pour sanctionner les conducteurs qui laissent stagner leur véhicule rechargé sur une place de parking électrique.

Pour encourager le passage à la voiture électrique, la région bruxelloise a rendu ses places de parking à rue gratuit pour les véhicules électriques en charge. Le problème, c’est que certains usagers ont – un peu trop – bien compris le système et en abusent au point de laisser leur véhicule branché et stationné sur ces places, même lorsqu’il est totalement chargé. C’est ce qu’on appelle une voiture ‘ventouse’.

Et dans une ville où le nombre de voitures électriques monte en flèche ces derniers mois, cela commence à devenir un véritable problème. Les autorités locales ont donc décidé d’agir.

Fin de gratuité et amende!

La ministre de la mobilité Elke van den Brandt (Groen) souhaite mettre en place un nouveau règlement. D’une part, le stationnement pourrait redevenir payant, même pour les voitures en charge. D’autre part, elle planche sur un tarif de rotation qui contraindra les conducteurs à continuer à payer la recharge, même lorsque leur véhicule est totalement chargé. Cela dans le but de les inciter à déplacer leur véhicule le plus rapidement possible.

Parallèlement, parking.brussels, qui gère ces emplacements, compte aussi réguler leur usage en appliquant une amende de 50 euros pour chaque véhicule ‘ventouse’, comme c’est déjà le cas pour les véhicules thermiques garés sur des places destinées aux modèles électriques.

En effet, les bornes installées en région bruxelloise disposent d’un petit voyant lumineux qui indique l’état de la recharge du véhicule. Il est donc très facile pour les autorités de verbaliser les mauvais comportements.

Affaire à suivre…

Damien Malvetti

Damien Malvetti, rédacteur de cet article

Damien Malvetti a une formation de journaliste et est passionné par les voitures, la technologie et la mobilité. Il est responsable du contenu éditorial de link2fleet et possède une connaissance approfondie du secteur des flottes et de la mobilité électrique.
Cet article parle de : Actus

Articles similaires