Fleet test BMW i5 : on voit clair dans son jeu

Cela fait déjà plusieurs mois que BMW met en avant sa Série 5 100% électrique, la première de l’histoire, dans des publicités visant le secteur du fleet. C’est dire à quel point ce modèle était attendu par la marque bavaroise. Et pour être sûr de plaire au plus grand monde – et donc de cartonner en voiture de société ? –, BMW l’a dessinée en prenant moins de risques qu’avec la Série 7, qu’on trouve plus « tape à l’œil » et plus clivante, notamment avec son énorme calandre. Ici, cette Série 5 évolue sagement. Elle se démarque surtout de la génération précédente vue de l’arrière, avec ses phares affinés.

De l’espace à revendre

À bord, c’est la copie conforme de ce qui se fait de mieux en ce moment chez BMW, notamment dans l’i7. L’espace pour les passagers arrière est remarquable. Ce n’est pas si étonnant car cette nouvelle Série 5 dépasse les 5 mètres de long (5.060 mm) ! Mais ce qu’on apprécie encore plus à l’arrière, c’est de pouvoir mettre ses pieds sous les sièges avant, ce qui est très rare dans le monde des voitures électriques. Bref, la BMW Série 5 de huitième génération soigne particulièrement tous les passagers.

Innovante à plus d’un titre

BMW a également mis l’accent sur les innovations, au nombre de 3. Pour commencer, la marque a poussé l’expérience de conduite semi-autonome encore d’un cran. Mais inutile de s’attarder sur ce sujet car, en Europe, seule l’Allemagne (pour l’instant), pourra en profiter. Ensuite, grâce aux jeux vidéo intégrés, le temps passé à la borne de recharge rapide semblera moins long. La grande première est que le système est capable de se relier à n’importe quel smartphone pour l’utiliser comme manette. Sympa. Enfin, on en vient à l’innovation la plus pratique. Son nom ? Plug & Charge. Ce système permet de numériser des contrats de recharge dans le système multimédia. Ainsi, une fois arrivé à la borne, il devient inutile d’utiliser une carte ou une app’. Tout se fait automatiquement ! De quoi gagner du temps. À ce propos, la recharge jusqu’à 205 kW nécessite 30 minutes pour gagner de 10 à 80% de batterie.

Une 3^e version électrique arrivera en 2024

Sur la route, nous avons jeté notre dévolu sur l’i5 eDrive40, à simple moteur animant les roues arrière et développant 340 chevaux. Si cette version fait tout bien, elle se démarque particulièrement par le confort qu’elle procure à ses passagers. Pour le côté « démesuré », BMW propose la version M60 xDrive, transmission intégrale et donc 2 moteurs. Les 601 chevaux vous emmènent de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes mais, à quel prix ? 109.300 € TVAC ! L’an prochain, une version intermédiaire de l’i5 arrivera au catalogue en quatre roues motrices.

Bilan fleet

Disponible sous les 61.000 € HTVA, la BMW i5 eDrive40 n’est pas la moins chère. Avec une autonomie comprise entre 497 et 582 km, elle n’est pas non plus celle qui vous emmènera le plus loin. Bien que ses performances offrent déjà d’excellentes sensations, l’i5 n’est pas non plus la plus rapide de son segment. Mais son jeu est très clair : elle joue les cartes du confort et de l’innovation, avec un look qui sera similaire à toutes les nouvelles générations de Série 5, qu’elles soient diesel, à essence, plug-in ou électriques.

Fiche technique

BMW i5 eDrive40 Sedan (250kW/340ch)