Essai TCO Polestar 2: match parfait entre élégance, autonomie et prestations

Précisons d’abord que la Polestar 2 a récemment bénéficié d’un mise à jour assez discrète sur le plan du design, mais beaucoup plus marquée en termes de technologies. Côté design, seuls les yeux de lynx auront remarqué la nouvelle calandre désormais fermée et le nouveau dessin des jantes. Pour le reste, la Polestar 2 conserve ses lignes fortement inspirées de la marque sœur Volvo, mais avec des formes plus anguleuses.

Côté technologie par contre, tout comme les Volvo C40 et XC40, la Polestar 2 vient de se voir offrir des versions plus efficientes et avec des autonomies revues à la hausse. Sur la version Long range en Single motor, elle propose ainsi dorénavant jusqu’à 655 km d’autonomie. La version Standard range avec Single motor est quant à elle capable de parcourir jusqu’à 546 km, tandis que la Long Range en Dual Motor grimpe à 593 km et que cette même version dotée du Pack Performance développe 476 ch, tout en assurant une autonomie de 568 km.

Vous l’aurez compris, peu importe la version, la Polestar 2 affiche une très belle autonomie qui dépasse largement les 500 km. Et ça, c’est clairement un point fort pour les conducteurs fleet.

Intérieur sobre et finition soignée

Intérieurement, la Polestar 2 reprend de nombreux éléments stylistiques de Volvo : le volant, le boîtier de vitesse automatique, la commande de son ou encore l’écran central et son système d’info-divertissement avec Google intégré. Facile et intuitif à utiliser pour tout un chacun. Elle se distingue par contre par son dashboard exclusif très pratique et intuitif, le dessin de sa planche de bord avec intégration des sorties de climatisation sur la surface supérieure plane, ses contre-portes exclusives ou encore ses sièges qui offrent un excellent confort à l’avant. A l’arrière par contre, l’assise est un peu dure et les plus grands gabarits manqueront d’espace aux genoux et à la tête.

L’atmosphère intérieure est très suédoise, sobre avec des matériaux sont d’excellente facture, tout comme l’assemblage, et la finition est plutôt soignée. Cette Polestar n’a finalement pas grand-chose à envier aux standards allemands en la matière.

Peu importe la version, le coffre est toujours de 407 litres (1.097 avec la seconde rangée de sièges rabattues) et la Polestar 2 offre aussi un frunk de 41 litres. De quoi ranger facilement les câbles.

Derrière le volant

Dès qu’on enclenche le mode D sur la boîte automatique – la Polestar n’a pas de bouton « start » -, la voiture montre tout son potentiel sur la route. Elle offre à ses passagers un confort et un silence royaux. Sur la version 2 roues motrices, le moteur se trouve désormais sur l’essui arrière, ce qui répartit mieux le poids de la voiture et améliore encore son comportement général. Après une semaine au volant de cette nouvelle Polestar 2, on peut difficilement la prendre en défaut : elle sait se montrer dynamique quand il le faut, puissante, tout en restant confortable dans toutes les situations.

On a particulièrement apprécié le système de freinage régénératif One Pedal Drive qui permet de réguler le freinage jusqu’à l’arrêt complet de la voiture, sans intervention du pied gauche.

Recharge DC en 30 minutes

Si la Polestar 2 affiche plus de 500 km d’autonomie sur papier, en réalité, vous pourrez effectivement réaliser cette distance si vous évitez les autoroutes ou en tout cas que vous y limitez votre vitesse maximum à 110 km/h. Sinon, vous pourrez de toute façon largement compter sur une autonomie dépassant les 450 km en toutes circonstances.

En courant alternatif, la Polestar 2 est capable de recharger jusqu’à 11 kWh, soit une recharge complète entre 7 et 8 heures selon la version. Sur courant continu, cette nouvelle génération augmente sa puissance de recharge à 135 kW avec la batterie 69 kWh et 205 kW avec la grande batterie de 82 kWh. Dans les deux cas, vous pourrez passer de 10 à 80% d’autonomie en à peu près 30 minutes sur un chargeur rapide.

Bilan fleet

Après une semaine au volant de cette Polestar 2, on peut le dire : il n’y a rien d’étonnant à ce que les gestionnaires de flotte l’aient choisie en tant que ZE Company Car of the Year 2023. C’est une berline moderne qui se distingue de la horde de SUV qui occupent le marché aujourd’hui, avec une autonomie plus que suffisante pour les trajets quotidiens, de très belles performances, voire de la sportivité dans sa version Performance, une finition intérieure exemplaire et une charge rapide en à peine 30 minutes.

Côté tarif, elle débute à 49.990 euros pour la version de base et se négocie à 68.490 euros en version Performance. Cette dernière ne sera évidemment pas à la portée de la majorité des budgets de conducteurs de voitures de société, mais la version de base avec son single motor de 200 kW et sa batterie de 69 kW est largement suffisante pour un usage quotidien. Avec un loyer mensuel de 767 euros, elle affiche un TCO1 mensuel juste au-dessus des 1.000 euros selon les calculs du Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult.

*Calcul basé sur une offre de leasing de LeasePlan (48 mois – 80.000 km) et du Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult.