link2fleet : Quel a été l’impact concret de la crise Covid-19 sur vos activités ?
Koen Snoeys : Nous avons très vite été informés que étions considérés comme un service essentiel avec, dès lors, la possibilité d’exercer nos activités. Étant entendu que seuls les véhicules d’urgence étaient autorisés à circuler, notre activité s’est vue réduite à peau de chagrin. La plupart des divisions ont donc été mises en chômage économique, tandis que le télétravail – déjà pratiqué – a été généralisé pour l’ensemble du personnel.
l2f : N’était-ce pas un peu perturbant de fonctionner dans ces conditions de lockdown ?
K.S. : Certainement. Nos patrouilleurs ont dû être équipés méticuleusement de manière à respecter les consignes de sécurité. Leur sécurité et celle des clients étaient notre priorité. Par ailleurs, vu la fermeture des concessions, nous avons souvent dû réaliser des réparations complètes plutôt que du provisoire. Énormément d’interventions au niveau du changement de pneumatiques également. Nous avons sans surprise perdu les activités liées au court terme. Par contre nous avons enregistré une hausse spectaculaire des interventions sur les vélos.
l2f : Comment vous projetez-vous dans l’avenir ?
K.S. : L’activité a repris de manière intense, mais il s’agit pour l’instant de rattraper le retard accumulé. Je pense qu’il faut s’attendre ensuite à un rythme d’activités moins important qu’avant la crise. Beaucoup de Belges choisiront de ne pas voyager cet été, ce qui fera invariablement diminuer le nombre de dossiers à traiter. Vu la frilosité des usagers pour les transports en commun, on peut toutefois s’attendre à une augmentation du nombre de voitures personnelles sur les routes.