Renault Symbioz: uniquement en hybride

Le Symbioz vient ainsi renforcer l’offre de Renault dans le segment C et élargir la gamme de SUV de la marque française. Avec sa longueur de 4,41 mètres, il vient se loger entre le Captur, tout récemment remis à jour, et l’Austral. Sur le plan technique, le Symbioz repose sur la version allongée de la plateforme CMF-B, qui a aussi servi de base à l’Arkana.

De ce dernier, il reprend d’ailleurs aussi la propulsion E-Tech Full Hybrid. Elle combine un moteur atmosphérique 1.6 avec deux moteurs électriques et une boite de vitesse spéciale à crabot, qui offre une puissance combinée de 145 ch et une consommation WLTP combinée de 4,6 l/100 km.

Au niveau de la carrosserie, avec ses lignes très marquées, le Symbioz fait clairement écho aux autres modèles présentés par Renault depuis l’arrivée de Gilles Vidal à la tête du design de la marque. À l’avant, le Symbioz se caractérise par des phares étirés horizontalement qui sont reliés par une bande noire afin d’élargir visuellement la voiture. Les feux arrière soulignent également la largeur de la carrosserie.

Renault promet un espace intérieur intéressant, mais aussi un coffre volumineux. Grâce à la banquette arrière coulissante sur 16 cm, ce dernier offre un volume jusqu’à 624 litres sous le cache-bagage. Avec sa banquette entièrement reculée et donc davantage d’espace pour les passagers, il reste tout de même encore 492 litres et lorsque la banquette arrière – divisée en deux parties inégales – est rabattue, la voiture peut embarquer jusqu’à 1.582 litres de bagages.

L’intérieur devrait également être baigné de lumière, puisque le Symbioz est équipé de série du toit en verre Solarbay inauguré par le Rafale et le Scenic E-Tech Electric, qui peut être rendu plus ou moins transparent grâce à des cristaux de polymère liquide pour assurer le confort thermique dans l’habitacle en été comme en hiver.

À partir de la version Techno, le Symbioz dispose du système multimédia OpenR Link avec intégration Google, basé sur Android Automotive 12. Ce système, déjà connu sur la Mégane E-Tech Electric, est compatible avec Android Auto et Apple CarPlay. Là encore, il peut être commandé via un écran tactile vertical de 10,4 pouces.

Le tableau de bord numérique positionné face au conducteur, fait plus de 10,3 pouces, mais a évidemment une orientation horizontale. Les mises à jour peuvent être effectuées over-the-air. Bien sûr, en plus des services fournis par Google, tels que Google Maps et Google Assistant, de nombreuses applis sont disponibles.

Evidemment, le Symbioz peut aussi compter sur des systèmes d’aide à la conduite de pointe, qu’ils soient obligatoires ou non.Et pour aider les conducteurs et réduire le risque d’accident, il est équipé d’un outil qui les aide à prendre conscience de leur comportement et de leurs habitudes de conduite. Un élément qui devrait plaire aux gestionnaires de flotte!

Le système donne non seulement au conducteur une note entre 0 et 100 qui prend en compte la vitesse, la trajectoire et les distances de sécurité, mais aussi des conseils personnalisés, à la fois en termes de style de conduite et d’utilisation des systèmes d’aide à la conduite, afin de suggérer des points à améliorer.

Grâce au nouveau bouton My Safety Switch situé à gauche du volant, le conducteur peut activer ou désactiver ses préférences de réglage pour pas moins de six systèmes d’aide à la conduite en même temps, d’un simple geste. Il peut ainsi définir si le système doit être activé ou non, quel doit être le niveau d’intervention, si des signaux sonores doivent retentir, etc.

Par analogie avec celle d’autres modèles récents de Renault, la gamme du Symbioz s’articulera autour de trois niveaux d’équipement, à savoir Techno, Iconic et Esprit Alpine.