Essai Opel Grandland: caractère bien trempé

Et hop ! En un tour de passe-passe, Opel accorde toute sa gamme de SUV sur le même diapason. Celui du style, bien évidemment, puisque les motorisations présentes dans la gamme allemande diffèrent de tous les côtés grâce à la transition électrique de la maison mère Stellantis. Le nouveau Grandland n’évolue pas que par la perte soudaine du X dans son nom – en accord avec son petit frère Mokka – puisqu’il peut lui aussi se targuer de posséder les Opel Vizor et Pure Panel. On reviendra sur le second dans un instant, mais éclairons d’abord vos lanternes sur le premier. Il s’agit, purement et simplement, d’une nouvelle face avant comprenant une calandre faite de plastique/vitre noir, bordée de chrome et intégrant les feux LED (de série). Elle donne un joli coup de jeune au SUV allemand, même si on ne sait manquer le travaille quelque peu brouillon sur les flancs pour conserver les mêmes ailes et capot. Économie d’échelle, quand tu nous tiens !

Bond au 21^e siècle

Du cost-cutting, il y en a également dans l’habitacle, mais cette fois-ci au grand bénéfice des passagers. On le trouve dans le nouveau Pure Panel, qui transforme la planche de bord avec l’arrivée de deux écrans de 12 et 10 pouces bien intégrés dans une instrumentation en plastique noir brillant. C’est non seulement plus propre qu’avant, mais aussi plus ergonomique et plus clair en ce qui concerne l’instrumentation de bord. Pour le reste, c’est la même chanson, que ce soit pour les sièges AGR durs comme de la pierre mais bons pour le dos, le confort de route « à l’allemande », la finition en demi-teinte ainsi que l’espace du coffre généreux et inchangé sur les hybrides. D’ailleurs, c’est aussi ibidem sous le capot.

Bilan Fleet

Outre les essence (1,2 l) et diesel (1,5 l) de 130 ch, l’Opel Grandland conserve ses deux motorisations hybrides rechargeables à la batterie de 13,2 kWh et à la bonne autonomie électrique de 61-64 km (WLTP). Ainsi, qu’il s’agisse du Hybrid de 225 ch ou du Hybrid4 de 300 ch aux quatre roues motrices, les émissions de CO2 ne dépassent jamais les 32 g/km, impliquant une déductibilité fiscale totale.