Enfin, si on se fie uniquement au visuel, on pourrait douter de cette dernière affirmation. Entre les deux modèles, les différences sont assez minimes. On note bien une calandre et un bouclier avant spécifiques et des feux arrière légèrement redessinés, mais c’est à peu près tout. A l’intérieur, c’est du pareil au même sauf… le volant ! Si Toyota a choisi d’équiper son bZ4X d’un volant d’une forme atypique, Subaru a préféré rester dans le traditionnel. On notera aussi que le Solterra est le seul à disposer du X-Mode (voir ci-dessous), de palettes au volant pour gérer la récupération d’énergie et qu’il propose aussi une teinte de carrosserie spécifique.
Alors, à la question de l’œuf ou la poule (bZ4X ou Solterra pour ceux qui ne suivent pas), les ingénieurs nippons répondent qu’il s’agit d’une collaboration 50/50 qui reprend le meilleur du savoir-faire de chaque marque dans ses domaines de prédilection. Au final, on obtient un SUV à 4 roues motrices d’un niveau de sécurité élevé – l’ADN Subaru -, basé sur la plateforme TGNA et doté d’un moteur électrique et des technologies made in Toyota.
Mise à l’épreuve
Sous sa carrosserie, la Solterra cache une batterie de 71,4 kWh et deux moteurs électriques de 80 kW, soit une puissance totale de 160 kW (218 ch). Avec ce cocktail, elle promet plus de 400 km d’autonomie pour une charge AC jusqu’à 6,6 kW et une charge DC jusqu’à 150 kW. Et Subaru nous promet que la batterie conservera encore 90% de sa capacité après 10 ans.
Pour cette première prise en main, Subaru nous a invités sur le circuit d’Aldenhoven, près d’Aix-la-Chapelle. Avouons-le, les conditions n’étaient donc pas idéales pour tester l’autonomie électrique de la voiture. Cependant, les différents parcours proposés nous ont permis de tester ses capacités de conduite face à toutes sortes de situation. Malgré son poids (plus de 2 tonnes), ses dimensions et son centre de gravité bas dû à la présence des batteries, la Solterra se montre très dynamique à conduire et ne se fait jamais prendre en défaut, que ce soit sur revêtement humide, ou lorsqu’il faut éviter un obstacle en urgence. La tenue de route est tout à fait exemplaire, sans mettre à mal le confort des passagers.
On notera aussi l’efficacité de sa transmission intégrale X-Mode qui permet à la voiture de démarrer sans souffrir dans une côte glissante ou de dévaler en toute autonomie, à son rythme et en toute sécurité, une pente ardue. Bref, la Solterra a tout ce qu’on attend d’un véhicule tous terrains, avec cette petite différence qu’elle est… électrique !
Bilan fleet
Avec la Solterra, Subaru ambitionne de toucher ses clients fidèles, mais aussi d’acquérir une nouvelle clientèle parmi les PME et de séduire les fleet managers. Il est clair que ses capacités exemplaires permettront de répondre aux besoins spécifiques de certains profils fleet plus ‘baroudeurs’. Car eux non plus, ne vont pas échapper à la vague électrique.
A l’heure actuelle, son tarif n’est pas encore connu, mais il devrait tourner aux alentours de 55.000 euros.
Fiche technique
SUBARU SOLTERRA AWD Sky package | |
Puissance moteur | 160 kW |
Batterie | 71,4 kWh |
Autonomie (WLTP) | +400 km |
Volume du coffre | 441 litres |
Consommation moyenne | NC |
Vitesse maximale | 160 km/h |
Poids à vide | 2.035 kg |
Prix de base HTVA | NC |
Prix de base TVAC | NC |
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing) | 61,5 € |
BIV (Flandre) | 0 € |
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing) | 85,27 € |
Taxe de roulage (Flandre) | 0 € |
ATN utilisateur | NC |
ATN employeur | NC |
Dépenses non-admises | NC |