La Nissan Ariya débarque dans un segment où la concurrence s’est déjà bien installée. Face à elle, on trouve les Volkswagen ID.4 ou Skoda Enyaq notamment. Mais l’Ariya se distingue par son esthétique plutôt… audacieuse. Rien que sa couleur de lancement – bronze – la rend directement reconnaissable, tout comme sa face avant avec ses petits feux dont le prolongement vient souligner les formes de l’imposante calandre.
La face arrière est un peu plus sobre avec sa ligne de feux traversante et sa ceinture de caisse très haute. La vitre arrière est réduite, mais Nissan compense cela en donnant la possibilité de transformer le rétroviseur intérieur en une caméra.
Intérieur minimaliste
Une fois à l’intérieur, on découvre un habitacle minimaliste. Le tableau de bord est surmonté d’un grand écran qui prolonge le combiné d’instrumentation digital, tandis que la console centrale, entièrement séparée, est ajustable d’avant en arrière, via une simple commande électrique.
Nissan a réduit le nombre de commandes au minimum, mais un tableau à commandes haptiques, très pratique, permet tout de même de contrôler l’air-conditionnée. Grâce à son empattement de 2775 mm et son sol entièrement plat, l’Ariya affiche un espace intérieur généreux, même aux places arrière, et qui se révèle aussi très confortable et doté de beaucoup d’espaces de rangement et notamment d’une boite à gant à ouverture électrique logée au centre de la console centrale.
Avec cette Ariya, Nissan a clairement mis le paquet en matière de choix des matériaux et de finition.
Exceptionnellement sobre!
Côté technologie, Nissan a développé un tout nouveau moteur électrique plus compacte et plus efficient et des batteries 33% plus fines que sur la Leaf. Tout cela permet à l’Ariya d’afficher des statistiques très prometteuses en matière d’autonomie. Elle est ainsi disponible avec deux versions de batteries. La 63 kWh promet 403 km d’autonomie, tandis que la 87 kWh en annonce 533 en version 2 roues motrices et 500 km en version AWD (e-4orce).
Pour notre première prise en main, nous avons testé la première version (63 kWh). Et bonne surprise, notre modèle d’essai affichait une consommation de 13,7 kWh en fin de parcours alors que Nissan annonce 17,8 kWh/100 km. Grâce à cette belle performance, notre compteur affichait une autonomie totale de plus de 450 km pour une version qui annonce pourtant 403 km (WLTP) sur papier. Une prouesse obtenue également grâce à l’usage intensif de l’e-Pedal, chère à Nissan, qui permet de régénérer la batterie durant les phases de décélération du véhicule.
La voiture offre une conduite très souple. Elle n’est pas vraiment dynamique mais se montre tout de même réactive. Même si on a l’habitude que les voitures électriques soient très silencieuses, cette Ariya est particulièrement bien insonorisée grâce à un renforcement des vitres.
Bilan fleet
Avec son bel espace intérieur, sa finition haut de gamme et ses technologies de pointe, l’Ariya a de beaux atouts dans son sac pour convaincre les clients fleet. Sa capacité de récupération et son autonomie réelle supérieure à celle annoncée sur papier lui donnent un côté très rassurant. Côté tarif, la version d’entrée de gamme Advance avec la batterie de 63 kWh se négocie à partir de 41.400€, mais à ce tarif, vous disposez déjà d’un véhicule très bien équipé.
Fiche technique
Nissan Ariya 63 kWh Advance | |
Puissance moteur | 218 ch |
Batterie | 63 kWh |
Autonomie (WLTP) | 403 km |
Volume du coffre | 468 l |
Consommation moyenne | 17,8 kWh/100 km |
Vitesse maximale | 200 km/h |
Prix de base HTVA | 41.405 € |
Prix de base TVAC | 50.100 € |
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing) | 61,5 € |
BIV (Flandre) | 0 € |
Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing) | 92,93 € |
Taxe de roulage (Flandre) | 0 € |
ATN utilisateur | 1.717 €/an |
Dépenses non-admises | 292,01 €/an |
Cotisation CO2 | 27,24 € |
Galerie photos