« C’est un moment unique dans le monde ferroviaire européen », a déclaré Gwendoline Cazenave, CEO d’Eurostar Group. Eurostar, le train à grande vitesse qui relie Londres à de nombreuses grandes villes de France, de Belgique et des Pays-Bas et Thalys, qui relie des destinations de France, Belgique, Pays-Bas et Allemagne avec ses trains bordeaux ont fusionné officiellement en mai dernier sous le nom d’Eurostar Group. Aujourd’hui, la nouvelle marque a dévoilé son nouveau logo et son nom. C’est finalement celui d’Eurostar qui est conservé et qui ornera désormais les 51 trains à grande vitesse du groupe d’ici la fin de l’année.
Le nom de Thalys était connu en Europe, mais celui d’Eurostar bénéficiait d’une aura plus grande à l’échelon international. L’entreprise arbore aussi désormais un nouveau logo en forme d’étoile à 6 branches, sorte de clin d’oeil à l’Etoile du Nord, le train mythique qui reliait Amsterdam, Paris et Bruxelles entre 1924 et 1996 et qui rappelle aussi l’ancien logo d’Eurostar. Les trains bordeaux de Thalys ne disparaissent pas pour autant, ils seront simplement décorés du nouveau logo.
Le site internet du nouveau groupe sera lancé en octobre prochain. A partir de là, les clients d’Eurostar Group pourront bénéficier d’un programme complet donnant accès à toutes les destinations actuelles de Thalys et Eurostar avec un système de réservation et un programme de fidélité unifiés.
Si aucune nouvelle destination n’est ajoutée pour l’instant, la direction d’Eurostar Group ne balaie pas cette éventualité pour l’avenir. Pour l’heure, les efforts vont être mis sur les destinations déjà desservies. D’ici à 2025, les trains Eurostar devraient pouvoir circuler sur l’ensemble du réseau Thalys. Les rames Thalys ne devraient par contre pas être amenées à traverser la Manche. Aucune nouvelle liaison vers l’aéroport de Bruxelles ne figure dans le plan de développement du groupe.
L’objectif d’Eurostar Group est d’atteindre 30 millions de voyageurs par an d’ici à 2030, notamment en connectant mieux son réseau international à celui des opérateurs locaux.