« Le potentiel pour la recharge de VE est bien présent en Wallonie », selon Michael Van den Brandt, Business Development Manager de Sparki
Gestion carburant et de l'énergie
Pour réussir la transition énergétique de son parc automobile, notre pays devra passer la vitesse supérieure en matière d’infrastructure de recharge publique. Actuellement, le nombre de bornes est bien insuffisant pour répondre à la demande.
A côté de Fastned qui développe rapidement son réseau de bornes ultrarapides le long des grands axes autoroutiers, et Ionity qui choisit minutieusement certains lieux de passage, voilà qu’arrive un nouvel acteur dénommé Sparki. L’entreprise belge veut révolutionner le secteur avec des bornes encore plus rapides que celles déjà disponibles actuellement chez nous. Les chargeurs Sparki sont capables de délivrer une puissance de 300 kW ou plus. A cette puissance, certains véhicules électriques peuvent récupérer 100 km en seulement 5 minutes.
L’entreprise se concentre uniquement sur la Belgique et veut développer, d’ici à 3 ans, le plus vaste et le plus rapide réseau de stations de recharge ultrarapide du pays. « Les infrastructures sont un élément essentiel dans le cadre de la transition vers la mobilité durable. Les conducteurs de véhicules électriques veulent avoir la possibilité de recharger de manière rapide et efficace. Or, tout le monde n’a pas un point de recharge dans son garage ou parking. Il est important de prévoir suffisamment de possibilités de recharge partout, et que celles-ci soient bien réparties le long des autoroutes et dans les zones résidentielles. La possibilité d’une recharge ultrarapide est en outre évidemment indispensable », a exposé le Premier ministre Alexander De Croo, lors de l’inauguration de la première station Sparki à Deinze ce 9 mai.
Des partenaires locaux
Pour pouvoir tenir son plan de développement, Sparki devra trouver des partenaires locaux un peu partout en Belgique, à l’image de MAES Energy & Mobility avec qui il a collaboré pour sa première station à Deinze.
De son côté, le gouvernement est aussi partie prenante du projet, via la Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPIM). « En début de législature, nous avons fait le choix de pousser l’écologisation de notre parc automobile à un rythme soutenu. Pour ce faire, nous voulons encourager la population à opter pour un véhicule sans émissions. Si des citoyens font ce choix, nous sommes là pour apporter un soutien, avec les incitants fiscaux proposés, bien sûr, mais aussi avec les infrastructures nécessaires pour la recharge. Voilà pourquoi nous investissons, en tant que gouvernement et via la SFPIM, dans des entreprises belges comme SPARKI qui contribuent à la transition durable en mettant à disposition un vaste réseau de bornes de recharge », confirme le ministre des Finances Vincent Van Peteghem. Avec le gouvernement comme actionnaire minoritaire, SPARKI compte dès à présent sur un partenaire stable pour le développement d’un solide réseau belge de stations de recharge ultrarapide.
