Le 4 février 2021 à 09h29
par Damien Malvetti

Alphabet fait le bilan de la mobilité un an après le début de la pandémie du coronavirus

Alphabet, le fournisseur de solutions de mobilité, dresse le bilan d’une année particulière, dont l’impact s’est clairement fait sentir sur la mobilité. L’arrêt temporaire de l’économie et le télétravail étant devenu la norme, ont temporairement résolu le problème des embouteillages. Le débat autour de la mobilité, très présent avant la pandémie, s’est également arrêté et a fait place à la réflexion. Mais Alphabet continue aussi à aller de l’avant et fait le point sur les changements potentiels que cette pandémie a entraîné autour de la mobilité, qu’ils soient temporaires ou à long terme.

Leasing à long et court terme

L’économie en berne a incité de nombreux gestionnaires de flotte à faire preuve de prudence. Comme la plupart des collaborateurs travaillent chez eux, le nombre de déplacements en voiture a diminué de 25% en moyenne au cours de l’année écoulée. Pour quelque 5% de la flotte d’Alphabet, cela s’est traduit par une prolongation d’environ un an de la durée d’un contrat de leasing.

L’incertitude économique a également entraîné une croissance du leasing à court terme. Grâce aux solutions flexibles de leasing à court terme d’AlphaRent, Alphabet a pu répondre avec souplesse à la demande de mobilité des entreprises en cette période d’incertitude. « La flotte d’AlphaRent est restée stable tout au long de l’année et a même légèrement augmenté vers la fin de l’année, avec un taux d’occupation de 84%, ce qui est exceptionnel sur le marché », selon Tina Gysen, Manager Corporate Mobility Services.

« Au début de l’année 2020, nous n’aurions jamais pu prévoir que le coronavirus allait arriver et qu’il aurait un impact aussi important sur l’économie mondiale. Chez Alphabet, nous sommes convaincus que, même si le télétravail devient la norme, la voiture de société et la voiture de fonction resteront importantes. D’une part parce qu’elles font partie de la rémunération en Belgique et d’autre part parce qu’elles sont importantes d’un point de vue concurrentiel, dans la « guerre de l’attraction de talents », a déclaré Erik Swerts, Managing Director d’Alphabet Belgique & Luxembourg.

Les transports publics face aux déplacements individuels

Bien que la demande d’une meilleure organisation des transports publics ait été à l’ordre du jour ces dernières années en raison du grand nombre d’embouteillages, nous constatons un retour (temporaire) aux déplacements individuels pour des raisons d’hygiène sanitaire.

Le marché des voitures d’occasion a bénéficié de cette tendance. Grâce à la disponibilité immédiate des voitures d’occasion pour répondre à la demande, le marché de l’occasion a été moins touché. Bob De Meyer, Manager Remarketing & Contract Management : « Ce que nous voyons aussi plus souvent ces derniers temps, c’est que les conducteurs demandent à reprendre leur voiture en fin de leasing, pour eux-mêmes, un membre de la famille ou un ami ».

En route vers une mobilité plus durable

Le salon de l’auto de 2020 a donné le ton : davantage de formules d’entrée de gamme avec l’hybride plug-in, et davantage de modèles électriques. « À la fin de l’année dernière, la part des PHEV et EV dans nos commandes a plus que doublé par rapport au début de l’année 2020. Surtout depuis cet été, le passage du diesel ou de l’essence au PHEV a fortement augmenté. Actuellement, une commande sur cinq se situe dans le segment électrique, en particulier pour les PHEV, en raison de l’offre plus importante sur le marché et du sentiment de sécurité. Dans les prochains mois, de nombreuses voitures électriques seront lancées par les constructeurs automobiles. Nous pensons donc que la tendance va se poursuivre et nous misons pleinement dessus avec AlphaElectric. », déclare Olivier François, Manager Marketing & Business Development.

L’accord du gouvernement De Croo veut aller encore plus loin : uniquement des voitures électriques comme voitures de société nouvellement immatriculées d’ici 2026. « Un plan ambitieux du gouvernement s’il faut le réaliser d’ici 5 ans. Mais c’est faisable, du moins si un certain nombre de défis sont relevés, notamment une offre suffisamment large, avec également des modèles démocratiques. Les constructeurs y travaillent d’arrache-pied, avec entre-temps plus de 50 modèles disponibles. Il faudra aussi une infrastructure de recharge publique suffisamment étendue, car tout le monde n’est pas en mesure de recharger sa voiture chez soi. Et une incitation fiscale, car tous les consommateurs ne passent pas à l’électrique par conviction. Le gouvernement a un rôle important à jouer dans l’élaboration d’une politique de mobilité claire, en particulier pour l’incitation fiscale et l’infrastructure de recharge », selon Erik Swerts.

Certaines tendances pérennes

Bien que la mobilité individuelle ait encore augmenté l’année dernière à cause du coronavirus, nous savons que la mobilité du futur sera multimodale. Le télétravail en masse peut encourager les consommateurs à passer de deux à une voiture par famille, à recourir au leasing de vélos ou au covoiturage, tout en utilisant davantage les transports publics.

L’avenir sera très clairement électrique. Les entreprises s’y préparent et ont déjà commencé à adopter la mobilité électrique. « En plus des innombrables demandes de prolongation de contrat que nous avons reçues de nos clients l’année dernière, nous avons aussi aidé des clients à rendre leur parc automobile plus écologique, avec des voitures émettant moins de CO2, des voitures électriques ou le leasing de vélos et à élaborer de nouvelles politiques automobiles à cet effet », dit Timothy Verfaille, Manager Key Accounts .

« Quelle que soit l’évolution de la mobilité, qu’elle soit rapide ou lente, en notre qualité de fournisseur de mobilité, nous évoluerons avec elle dans les années à venir. Avec une constante dans ce processus de changement : garantir à nos clients la meilleure solution possible pour leur demande de mobilité. C’est une question de tranquillité d’esprit et de confort, et c’est ce que nous faisons chez Alphabet », conclut Erik Swerts.

Damien Malvetti

Damien Malvetti, rédacteur de cet article

Damien Malvetti a une formation de journaliste et est passionné par les voitures, la technologie et la mobilité. Il est responsable du contenu éditorial de link2fleet et possède une connaissance approfondie du secteur des flottes et de la mobilité électrique.
Cet article parle de : Actus

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