Le 28 février 2020 à 12h41
par Marc Demoulin
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Citroën : la mobilité électrique se fait un nouvel Ami

C’est devant un parterre de journalistes européens réunis dans la magnifique ‘La Défense Arena’ de Paris que Citroën a dévoilé hier son nouvel objet de mobilité 100% électrique et accessible à tous baptisé Ami. Car oui, dans le cas d’Ami, la marque aux chevrons ne parlera pas de voiture, ni de quadricycle mais bien d’objet.

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|||| © Copyright maison-vignaux @ Continental Productions|Post-production : Astuce Productions|Copyright maison-vignaux @ Continental Productions|Copyright maison-vignaux @ Continental Productions|Post-production : Astuce Productions

45 km/h et 70 km d’autonomie

Fort de ses 100 années d’histoire, Citroën ne pouvait pas lancer ce modèle anticonformiste sans faire référence à un passé toujours teinté d’audace et de créativité. Ami fait donc un clin d’œil sympa aux berlines Ami 6 et Ami 8 qui avaient bousculé le traditionalisme du marché automobile entre les années 1961 et 1978.

Un design résolument anticonformiste.

Mais revenons-en à notre objet de mobilité à qui nous ne trouvons pas véritablement d’équivalent si ce n’est peut-être l’Aixam sur laquelle chacun de nous a sans douté déjà klaxonné une fois dans sa vie de conducteur.

Ami se conduit sans permis et donc dès 16 ans – parfois même 14 ans – en fonction de la législation du pays. Conçu sur gabarit ultra compact de 2,41m de long sur 1,39m de large, Ami propose deux places avec des sièges décalés de telle manière que chaque occupant puisse bénéficier d’un espace confortable. Véhicule exclusivement conçu pour le centre-ville, Ami propose un mode de conduite 100% électrique sans embrayage où le couple est directement disponible dès pression sur la pédale. Capable de rouler jusqu’à 45 km/h, elle propose 70 km d’autonomie, une distance que les dirigeants de Citroën estiment largement supérieure à la distance moyenne parcourues par les urbains et les péri-urbains. La recharge de la batterie lithium-ion de 5,5 kWh s’effectue en toute simplicité sur une prise 220 V classique. Le temps de charge complet est pour sa part estimé à 3 heures.

3 heures pour une recharge complète sur une prise 220 V domestique.

D’une minute à un an

Dans la mouvance actuelle vers une digitalisation extrême du parcours client, Ami s’inscrit dans un nouvel écosystème 100% digital. Ainsi, il sera possible de partir à la rencontre d’Ami, la configurer, organiser un essai, la commander, la payer et finalement se la faire livrer à domicile ou dans un point de retrait en quelques clics à peine sur le smartphone. 24h/24, 7j/7. Une vraie révolution !

Parfaitement en ligne avec son slogan ‘mobilité électrique accessible à tous’, Citroën s’est inspiré des nouveaux modes de consommation pour proposer des solutions à la carte à ses clients. D’une minute à un an. Ami, l’objet de mobilité urbaine, sera donc disponible au choix en autopartage, en location ou en achat où le prix de 6.990 EUR a été annoncé. La location s’opérera via Free2Move, la société de leasing attachée au groupe PSA.

L’ouverture des commandes est prévue le 30 mars en France et quelques mois plus tard en Espagne, Italie, Belgique, au Portugal et en Allemagne.

Ami sera facilement personnalisable selon le concept du ‘Do it Yourself’.

Notre avis

Le véhicule – toléré car le mot vient de nous – affiche une bouille sympa, se veut résolument anticonformiste et exploite un créneau résolument porteur au niveau de la mobilité urbaine électrique abordable. Félicitations donc à la marque aux double chevrons pour son audace et sa créativité ! En ce qui nous concerne, nous sommes convaincus du potentiel en autopartage et en location mais nettement plus hésitants par rapport à l’achat car cet objet sera obligatoirement cantonné dans le centre-ville. Difficile voire illégal d’imaginer ce véhicule caracoler sur le périphérique ou sur une voie rapide. Le champ d’utilisation nous paraît par conséquent relativement limité pour une véritable possession.

Les sièges décalés permettent un confort assez surprenant à bord de l’habitacle.
Marc Demoulin

Marc Demoulin, rédacteur de cet article

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