Essai Mercedes C 200: un classique fait peau neuve

La nouvelle Classe C est une lointaine descendante de la presque légendaire 190, louée pour sa fiabilité et autrefois baptisée « Baby-Benz ». Mais on ne peut plus vraiment appeler la nouvelle Classe C « Bébé ». Ceux qui optent pour le modèle d’entrée de gamme de la marque à l’étoile prennent désormais place dans l’une des variantes de la Classe A. La Classe C d’aujourd’hui mesure 4,75 mètres et est donc plus longue de 6,5 centimètres que sa devancière, apparue sur le marché en 2014 et qui a bénéficié d’un restyling intermédiaire en 2018. Ces centimètres supplémentaires se traduisent également par un empattement plus long, ce qui offre un espace supplémentaire à l’arrière, un bonus appréciable pour les passagers. Le coffre, quant à lui, affiche un volume utile de 455 litres. Côté design, la voiture s’inspire des Classes S et E. Le doute n’est pas permis : lorsque la Classe C apparaît, elle impose le respect.

Monde digital

Vous ouvrez la porte et vous voilà plongé dans le nouveau monde merveilleux de Mercedes. Le conducteur a droit à un volant à trois branches qui tient confortablement dans la main et qui est aplati dans sa partie inférieure. La technologie MBUX est omniprésente, et ce n’est évidemment pas une surprise. Au centre, au-dessus du tunnel de transmission, trône un écran gigantesque – mais tout de même plus petit que dans une Tesla – qui donne accès à quasi toutes les fonctions. En effleurant l’écran, vous faites défiler le menu. Il faut un peu de temps pour s’y retrouver, mais en fin de compte, tout est conçu de façon très logique. Si néanmoins vous ne vous y retrouvez pas, utilisez la touche « home ». Cependant, prenez garde à ne pas effectuer les nombreux réglages possibles en conduisant, car ils sont sources de distraction. Des zones distinctes sur l’écran permettent de contrôler la climatisation, mais pour les actionner, il faut à chaque fois détourner le regard de la circulation, alors faites attention ! Dommage aussi que le volume de l’audio doive désormais être réglé avec un panneau tactile qui n’est pas toujours facile à trouver. Quel est le problème avec un bouton rotatif – certes ringard – mais facile à trouver ? Le compteur est bien sûr digital. Ce que nous apprécions le plus, c’est l’affichage tête haute et la navigation avec ce qu’on appelle la « réalité augmentée ». Concrètement, cela signifie que les carrefours, ainsi que les indications directionnelles, peuvent être vus en temps réel sur l’écran via la caméra.

Sans stress

Le tunnel de transmission crée un effet cocooning et est totalement dépourvu de boutons. Cependant, il y a une trappe coulissante avec un espace de rangement en dessous. La boîte automatique, proposée de série, ne compte pas moins de neuf vitesses et s’actionne par un petit levier sur la colonne de direction et le frein à main est automatiquement enclenché lorsque vous choisissez la position « P ». La boîte est associée à un nouveau moteur à essence de 1,5 litre qui n’est plus partagé avec Renault mais est un pur produit de Mercedes. Malgré la capacité modeste du quatre cylindres, ce bloc délivre une puissance enviable de 150 kW ou 204 ch. Pour atteindre cette puissance, la technologie turbo est bien sûr présente et la C 200 est également une hybride légère. Le moteur thermique bénéficie aussi d’une assistance électrique (20 ch maximum) fort utile lors de certains moments creux, comme lors du démarrage, du passage des vitesses ou des accélérations brutales. Le système assure également un fonctionnement irréprochable du stop/start – c’est-à-dire sans à-coups ni bruit – car le petit moteur électrique prend en charge la tâche du démarreur. Avec 204 ch, vous pouvez vous attendre à des performances éclatantes. Les chiffres ne mentent pas. Le 0 à 100 km/h est avalé en un peu moins de 8 secondes. Mais c’est une valeur académique. Il serait cependant erroné d’imaginer que cette C 200 est une voiture sportive. Si vous poussez à fond sur l’accélérateur, le quatre cylindres émet un son un peu rauque et lorsque vous ralentissez, la gestion électronique cherche immédiatement à rétrograder de deux ou trois rapports. Ce ne sont pas là les qualités principales de cette Mercedes. Il est préférable de laisser la voiture suivre son propre chemin et de ne pas forcer. La récompense : un comportement de conduite exempt de stress, et une voiture qui se meut dans son environnement en toute sérénité. Quelle expérience agréable ! La sensation de confort est encore accentuée par la souplesse de la suspension et l’excellente qualité des sièges. La suspension est réglable, mais à chaque fois, on se surprend à choisir l’option « confort ». Cela correspond tout simplement au caractère de cette voiture. La C 200 n’affiche pas de réelles ambitions sportives. On le remarque également dans la direction, qui est précise mais pas tranchante. La suspension fait que l’avant de la voiture peut parfois racler la route lorsqu’elle franchit un dos d’âne.

Bilan fleet

En théorie, la C 200 est une concurrente des BMW Série 3, Audi A4 et Jaguar XE comparables. Fondamentalement, la question n’est pas de savoir ce qui est mieux ou meilleur. On est séduit par le caractère que dégage une voiture et dans cette version, la Classe C est une voiture qui brille par son confort et qui ranger au placard les turpitudes d’une harassante journée de travail. C’est aussi une voiture taillée sur mesure pour les longues distances. Cette Classe C n’est pas bon marché, mais c’est une voiture qui force le respect et qui est une valeur sûre. En raison de la puissance élevée de son moteur, la TMC est élevée. La consommation de carburant est excellente. Nous avons enregistré une moyenne de consommation de 6,6 l/100 km. Lors d’un long trajet sur autoroute, nous avons même atteint une moyenne de 5,8 l/100 km. Si vous optez pour un style de conduite plus nerveux, la consommation dépassera les 7 l/100 km. La C 200 n’est pas la version de base. Ce rôle est réservé à la C 180. Parmi les voitures à essence, la version haut de gamme est la C 300 pour l’instant. Trois versions diesel et une hybride rechargeable viennent compléter le programme. La Classe C est également disponible en version break.

En théorie, la C 200 est une concurrente des BMW Série 3, Audi A4 et Jaguar XE comparables. Fondamentalement, la question n’est pas de savoir ce qui est mieux ou meilleur. On est séduit par le caractère que dégage une voiture et dans cette version, la Classe C est une voiture qui brille par son confort et qui ranger au placard les turpitudes d’une harassante journée de travail. C’est aussi une voiture taillée sur mesure pour les longues distances. Cette Classe C n’est pas bon marché, mais c’est une voiture qui force le respect et qui est une valeur sûre. En raison de la puissance élevée de son moteur, la TMC est élevée. La consommation de carburant est excellente. Nous avons enregistré une moyenne de consommation de 6,6 l/100 km. Lors d’un long trajet sur autoroute, nous avons même atteint une moyenne de 5,8 l/100 km. Si vous optez pour un style de conduite plus nerveux, la consommation dépassera les 7 l/100 km. La C 200 n’est pas la version de base. Ce rôle est réservé à la C 180. Parmi les voitures à essence, la version haut de gamme est la C 300 pour l’instant. Trois versions diesel et une hybride rechargeable viennent compléter le programme. La Classe C est également disponible en version break.

Mercedes C 200

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