Le 28 novembre 2024 à 16h14
par Maxime Pasture

Etat des routes : Namurois, Bruxellois et Anversois s’inquiètent fortement de leur qualité !

Vous le constatez certainement comme nous : les travaux routiers sont de plus en plus nombreux, créant des ralentissements épuisants. C’est le prix à payer pour améliorer l’état des routes. Et c’est bien nécessaire, selon de nombreux Belges interrogés par Cyclomedia pour l’Urban Road Safety Index 2024.

La sécurité routière en Belgique semble sous pression. Selon le World Economic Forum (WEF), notre pays est tombé à la 61e place mondiale – sur 119 – en termes de qualité des routes, alors qu’il occupait la 21e place il y a trois ans.

Les Belges le ressentent également : à Namur (64%) et à Bruxelles (63%), plus de six habitants sur dix estiment que la qualité des routes engendre des situations dangereuses. À Anvers, la moitié des résidents partage cette opinion. C’est ce qui ressort de l’Index annuel de la sécurité routière urbaine de Cyclomedia, leader du marché des systèmes de cartographie mobile.

La séparation des routes et le marquage au sol remis en cause

À Anvers, les habitants plaident principalement pour une meilleure séparation entre les différents types de routes (60%), de meilleures pistes cyclables (47%) et des carrefours plus clairs (35%). À Namur, la séparation des routes (49%) et les pistes cyclables (39%) figurent également en tête des priorités, suivies par de meilleurs marquages au sol (37%). Les Bruxellois, de leur côté, demandent une meilleure séparation des routes (55%), plus d’éclairage public (30%) et de meilleurs marquages au sol (29%).

Beaucoup de travaux : bonne nouvelle !

Malgré ces préoccupations, la plupart des Belges se disent satisfaits des mesures prises par les autorités locales pour améliorer la sécurité routière. À Bruxelles, 59% des sondés sont positifs à l’égard des initiatives de leur administration, contre 55% à Anvers et 52% à Namur.

Alors, oui, les travaux qui créent des embouteillages, ça fait grincer des dents. Mais pour améliorer et entretenir notre infrastructure routière, il faut passer par là. Voyons donc le côté positif : de nombreux travaux signifient beaucoup d’améliorations concernant l’état des routes !

Maxime Pasture

Maxime Pasture, rédacteur de cet article

Journaliste de formation, Maxime est très curieux mais surtout passionné d'automobile. Sa curiosité l'amène à traiter de sujets divers et variés liés à la mobilité au sens large et bien plus encore !
Cet article parle de : Actus

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