Chers Ministres,
Chers experts,
Au cours des prochains jours, vous évaluerez et déciderez si le moment est venu d’assouplir les restrictions appliquées aux commerces dits « non essentiels ».
Certes, il ne s’agira pas d’une tâche facile. Il semble qu’il faille choisir entre soulager les mesures actuelles au risque d’accorder au virus l’opportunité de pouvoir rebondir, ou maintenir l’économie sous cloche au risque de laisser le travail de toute une vie de nos entrepreneurs s’enfoncer davantage dans les abîmes.
N’existe-t-il vraiment aucun juste milieu ? Ne pouvons-nous pas, sur la base du bon sens et de règles claires, adapter certaines des mesures actuelles ?
Avec la meilleure volonté du monde, nous ne comprenons pas comment, par exemple, un lavage de voiture, une visite dans un showroom ou un magasin de vélos, ou le fait d’aller chercher un véhicule dans un bureau de location ou pour un essai de conduite, donneraient inévitablement un coup d’accélérateur à la propagation du virus.
Nos protocoles sectoriels ont été appliqués. Nos entrepreneurs et nos clients sont prudents et préparés à toutes les mesures d’hygiène. Les règles de distance peuvent être respectées en tout temps et, si nécessaire, ces diverses opérations peuvent être effectuées sur rendez-vous.
Le fait que l’année écoulée soit synonyme de perte sur de nombreux points constitue une réalité à laquelle tout le monde s’est maintenant résigné. Mais donnez-nous désormais la possibilité de servir nos clients et de remplir les carnets de commande dès à présent, afin que l’année prochaine, nos secteurs puissent à nouveau respirer dans une certaine mesure et envisager l’avenir avec un minimum de sérénité.
Tout comme vous, nous espérons que nous pourrons tous nous faire vacciner l’année prochaine mais il ne tient qu’à vous d’administrer dès à présent une dose d’adrénaline à nos entreprises afin de les ramener à la vie, comme cela se fait actuellement dans les pays voisins.
Pouvons-nous compter sur vous pour cela ?
Febiac, Traxio & Renta