Fleet test Mercedes GLC 300 de: jusqu’à 120 km en mode électrique

Le nouveau GLC est immédiatement reconnaissable comme tel et partage de nombreux éléments de design avec la récente Classe C, tandis qu’à l’intérieur, il adopte également son tableau de bord et sa console centrale avec le grand écran vertical. De génération en génération, il a gagné 6 centimètres de longueur et a été abaissé d’exactement 4 millimètres, de sorte qu’il ressemble plus à un break qu’auparavant. On a également travaillé sur l’aérodynamique, car avec un Cd de 0,29, il fait deux dixièmes de mieux que son prédécesseur. L’espace intérieur est identique à celui de la génération précédente ; le coffre des modèles à moteur à combustion classique a augmenté de 50 litres pour atteindre 600 litres, mais celui des plug-in reste malheureusement beaucoup plus petit, même si la barre gênante dans le coffre a heureusement disparu.

Toujours disponible en hybride

En plus de cette amélioration de l’aérodynamisme, l’hybridation complète de la gamme devrait également réduire la consommation et les émissions de CO2. Au lancement, le GLC sera disponible en version 200 4MATIC, 300 4MATIC et 220 d 4MATIC, toutes équipées d’un système hybride doux de 48 volts. Les plug-in, qui sont très intéressants pour notre marché B2B, suivront sous peu. Il y en a trois. Les GLC 300 e 4MATIC et 400 e 4MATIC associent un quatre cylindres à essence de deux litres à un moteur électrique, tandis que le GLC 300 de 4MATIC associe l’énergie électrique à un diesel et est donc unique dans son segment, car seule Mercedes propose aujourd’hui des hybrides rechargeables avec un diesel. Les trois hybrides rechargeables partagent le même moteur électrique de 100 kW et 440 Nm sur l’essieu arrière et utilisent une batterie de pas moins de 31,2 kWh conçue et fabriquée par Mercedes elle-même, ce qui permet une autonomie en mode électrique pur de plus de 100 kilomètres sans aucun problème.

Lors de nos essais dans les Pyrénées espagnoles, le GLC 300 a consommé 2,1 l/100 km de diesel et 15,6 kWh/100 km d’électricité, et nous avons pu tirer 117 kilomètres électriques de la batterie.

Confort Mercedes

En tant que Mercedes qui se respecte, le nouveau GLC peut bien sûr afficher un beau niveau de confort. Même avec la suspension standard (sur les hybrides rechargeables, toujours équipée du contrôle de niveau et de la suspension pneumatique sur l’essieu arrière), le confort de conduite est agréablement doux et la réduction du bruit est de haut niveau, tout comme la qualité de la finition et les nombreuses options d’équipement. Les sièges avant chauffants, la compatibilité avec les smartphones avec un chargeur sans fil et un hayon à commande électrique sont également toujours de série. Tous les GLC sont équipés de quatre roues motrices, et lors de notre essai, ils se sont révélés avoir des capacités tout-terrain insoupçonnées. Peu de gens en auront jamais besoin, mais c’est bien de savoir que c’est possible.

Bilan fleet

Les hybrides rechargeables vont encore se faire un peu attendre et leurs prix n’ont pas encore été annoncés, mais il est déjà clair que – comme pour les Classes C et E – ils représenteront sans aucun doute la plus grande part des ventes. Dans notre pays, c’est le plug-in diesel qui représentera au moins 85 % des commandes, si l’on regarde la répartition entre les autres modèles qui sont disponibles en plug-in diesel et essence. Avec leurs émissions de CO2 de 11 à 15 g/km, les PHEV sont de toute façon extrêmement intéressants du point de vue fiscal (si on les commande à temps). Et c’est nécessaire, car leur prix d’achat promet d’être assez élevé quand on sait que le GLC 220 d 4MATIC coûtera au minimum 58 685 € TTC et que les plug-in coûteront sans doute 10 000 € de plus en raison de leur grande batterie.

Fiche technique