Fleet test Nissan Juke Hybrid: un peu plus fleet-friendly

Pour cette version hybride, c’est le 4 cylindres 1.6 l essence développé par l’Alliance Renault-Nissan qui a donc été couplé à un moteur électrique. Attention qu’il ne s’agit pas ici d’un véhicule plug-in hybride, mais bien d’un modèle qui se recharge en toute autonomie et propose une vraie autonomie en conduite électrique, à l’inverse des versions mild-hybrid, notamment proposées sur le grand frère Qashqai.

e-Pedal revu

On vous passera les détails sur l’explication technique du moteur, un peu compliquée, admet-on le… Toujours est-il que le Juke Hybrid se montre efficace à l’usage ! Au démarrage, le mode électrique entraine d’office le véhicule et l’e-Pedal, que l’on peut enclencher depuis un simple bouton sur la console, permet d’économiser son pied gauche. A noter toutefois que le système d’e-Pedal est différent de celui proposé sur la Leaf. Ici, le relâchement complet de la pédale diminue la vitesse jusqu’à atteindre une vitesse minimale constante de 5 km/h. Il faut donc bien utiliser le frein pour stopper totalement le véhicule. Un petit bémol à notre sens, « une demande des clients Nissan », selon les dires de la marque.

Fun et sobre

Avec la Juke, Nissan a toujours voulu proposer un véhicule fun et dynamique. Ajouter une machinerie électrique risquait de mettre à mal à ce concept, mais heureusement, la taille et le poids réduits de cette machinerie permettent à la Juke de conserver son tempérament.

Et cela, en réduisant ses statistiques de consommation. Lors de notre essai, nous avons consommé en moyenne 5,4l/100 km, notamment parce que le système hybride passe dès que possible en mode électrique pour privilégier les trajets 0 émission.

Reconnaissable !

Pour se différencier du Juke thermique, la version hybride arbore quelques éléments spécifiques. A commencer par le nouveau Logo Nissan EV qui trône sur une calandre à effet ‘fermé’, des jantes 19 pouces spécifiques ou encore un combiné d’instrumentation adapté pour intégrer les informations sur l’entrainement du véhicule.

Les ingénieurs nippon ont aussi revu quelques éléments de design pour offrir une meilleure aérodynamique au véhicule et réduire ses émissions de CO2. Notons enfin que le coffre a dû être quelque peu réduit (354 l sur l’hybride contre 422 sur le Juke thermique), mais que l’habitabilité reste inchangée.

Bilan fleet

Avec cette version  hybride, Nissan ajoute une version un peu plus fleet à la gamme de sa Juke. Pourtant, n’étant pas une hybride plug-in, elle ne jouit malheureusement pas de la déductibilité fiscale élevée des PHEV et doit se contenter d’un petit – mais néanmoins très correct – 65% de déductibilité. Sa consommation très faible sera un de ses principaux atouts pour les clients B2B.

Fiche technique

Nissan Juke Hybrid Business Edition