Premier constat : le break est aussi stylé que la berline. Même si la partie arrière très travaillée sera sans doute plus clivante que sur la génération remplacée, reconnaissons à ce break une vraie « gueule » comme Peugeot nous en concocte depuis quelques temps. Cette déclinaison ne se contente pas d’ajouter un volume de chargement « en sac à dos » : l’ensemble du châssis et des proportions ont été retouchés pour offrir un profil harmonieux. Ainsi, l’empattement s’allonge de 5,5 cm par rapport à la berline, gage d’un meilleur espace aux genoux pour les occupants, tandis que le porte-à-faux arrière progresse de 21 cm. Avec 608 litres sur les versions essence et diesel grâce à leur plancher repositionnable, le coffre est toujours l’un des plus vastes du marché. Mais son volume baisse à 548 litres sur les versions hybrides rechargeables (180 ou 225 ch).
Habitacle cosy
A bord, on retrouve logiquement les mêmes gimmicks que dans la berline. Un tableau de bord en deux hauteurs, le poste de conduite i-Cockpit avec son petit volant et son affichage 3D (sur les versions les plus huppées), et le bel écran central doublé d’une tablette de raccourcis tactiles paramétrables. Ces derniers seront fort utiles tant l’ergonomie du système multimédia reste perfectible, en tout cas, pour les quelques heures que nous avons passé derrière le volant. En revanche, la qualité de réalisation est comme sur la berline, irréprochable. Le dessin des sièges semble résolument taillé pour enchainer les kilomètres sans courbatures.
Bonheur diesel
Sur la route, on retrouve dans le break le comportement routier enjoué caractéristique des dernières Peugeot. La direction est précise, l’amortissement affiche un compromis entre maintien de caisse et confort quasi parfait, même s’il nous a paru un brin plus ferme que sur la berline. Mais surtout, cet essai nous a fait (re)découvrir le 1.5l BlueHDI de 130 chevaux, désormais seule offre diesel de la Française. Et de nous rappeler que ce moteur est sans conteste la référence dans son créneau. Plein à tous les régimes, il envoie son couple dès les plus basses rotations et pousse de façon linéaire pour offrir une souplesse mécanique qui devient rare. Il s’accorde en outre fort bien à la boîte de vitesses automatique à 8 rapports (EAT 8) qui fait preuve dans le cas présent d’une belle douceur doublée d’une réactivité à la hauteur de l’agrément mécanique. Le tout, doublé d’une insonorisation remarquable et d’une consommation parfaitement contenue : 4,5 à 5,2l (117 à 137 gr CO2/km) selon les versions.
Fiche technique
Peugeot 308 SW 1.5l BlueHDI 130 EAT8
Carburant | Diesel |
Puissance | 130 ch |
Couple maximum | 300 Nm |
Poids à vide | 1.436 kg |
Volume du coffre | 608-1.634 l |
Consommation moyenne | 4,5-5,2l/100 km |
Emission CO2 | 117-137 g/km |
Vitesse maximale | 204 km/h |
Cylindrée | 1.499 |
INFORMATIONS DE GESTION | |
Prix de base HTVA | 25.785,12€ |
Prix de base TVAC | 31.200€ |
Puissance fiscale | 8 cv |
TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing) | 495€ |
BIV (Flandre) | 599,68 € |
Taxe de circulation (Bruxelles, Wallonie) | 248,95€ |
Taxe de circulation (Flandre) | 263,14 € |
Déductibilité fiscale | 100% |
ATN utilisateur | 1264,05 € |
Dépenses non-admises | 345,58 € |
Taxe CO2 | 52,07 € |