Sous le capot, la version plug-in hybride, qui avait déjà été retirée du catalogue de la précédente génération, n’a pas été reconduite. Il faut dire que cette version ne représentait que 3% des ventes de Captur chez nous. Les versions essence (TCe 90) et mild-hybrid 160 EDC sont par contre toujours de la partie, tout comme la version full hybride qui représente tout de même 33% des ventes sur notre marché. C’est justement dans cette version que nous avons pu mettre à l’épreuve cette nouvelle génération.
En hybride, le Captur est équipé du moteur 1.6 4 cylindres couplé à 2 moteurs électriques et une batterie de 1,2 kWh, qui lui permettent de développer 145 ch et 250 Nm de couple. La géométrie des trains ainsi que le calibrage de la direction ont été revus. Et tout cela offre au nouveau Captur un comportement plus dynamique. Le châssis est parfaitement calibré. L’absorption des chocs est mieux gérée grâce à l’usage de nouveaux ressorts, offrant un meilleur confort aux passagers. Même quand on la pousse dans ses retranchements, la voiture ne prend que très peu de roulis.
Un mode B sur la boite de vitesse permet de gérer la récupération d’énergie, tandis que 4 modes de conduite offrent la possibilité d’adapter le comportement du véhicule et de faire gagner en efficacité le mode électrique. Un mode qui se révèle déjà très efficace puisqu’il intervient très régulièrement pour soulager le moteur thermique, même sur autoroute.
Résultat : lors de nos deux journées d’essai, nous avons à chaque fois atteint une consommation moyenne de 4,6 l/100 km sur un mélange de routes nationales et d’autoroutes dans la région de Madrid. C’est exactement la consommation WLTP annoncée par la marque.
S’il fallait lui trouver un défaut, on citerait le bruit du moteur lors des fortes accélérations et du passage du mode thermique au mode électrique. Le Captur n’a pas la vocation à être un véhicule sportif. Son truc à lui, c’est la conduite en milieu urbain où il peut démontrer les capacités de sa motorisation électrique.