C’est en 1975, il y a déjà près de 50 ans que la première génération de Volkswagen Polo est apparue. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et les générations se sont succédés jusqu’à la Polo sixième du nom présentée en 2017. Désormais, il est temps pour cette dernière de passer par la case facelift de mi-carrière et le moins que l’on puisse écrire, c’est que Volkswagen n’a pas lésiné sur les moyens.
Différences notables
Alors qu’il faut parfois être expert en jeu des sept différences pour détecter les évolutions apportées par un facelift, celui de cette sixième génération de Volkswagen Polo est très facilement identifiable. À l’avant, un œil attentif remarquera des boucliers redessinés ou une calandre retouchée, mais ce sont surtout les nouveaux phares matriciels à LED reliés par un bandeau lumineux comme pour la Golf qui attirent l’attention. À l’arrière, les évolutions sautent encore davantage aux yeux avec des feux complètement modifiés qui s’étendent maintenant sur le hayon au centre duquel on retrouve l’appellation Polo en grand caractère. Ici aussi, l’inspiration de la dernière génération de Golf semble bien présente.
Double écran
Dans l’habitacle, les évolutions sont moins flagrantes car la sixième génération de Volkswagen Polo était déjà très à la pointe à sa sortie avec, notamment, son double écran numérique. Les commandes de climatisation sont maintenant tactiles, ce qui ne constitue pas forcément une évolution ergonomiquement positive mais elles ont au moins le mérite de rester séparées. Le volant a également été retouché et il faut saluer ici qu’il évite de passer aux commandes tactiles. L’équipement sécuritaire est encore amélioré avec l’apparition d’un airbag central et une conduite partiellement automatisée, encore très rare sur ce segment.
Bel accord
En route, on apprécie toujours l’excellent accord entre le petit moteur 1,0l TSI de 95 chevaux et la boite DSG. La conduite en ville demeure très agréable avec des performances largement suffisantes. Il n’y a que sur les axes rapides que le petit moteur fera davantage entendre sa voix. Au terme de cet essai, la consommation moyenne affichée était de 8,0l/100 km mais comme souvent avec les petits moteurs turbo, il est possible de faire évoluer cette valeur selon les routes empruntées.
Bilan fleet
La Volkswagen capitalise sur sa très bonne base et sa bonne habitabilité tout en apportant quelques équipements modernes qui lui permettent de se maintenir à jour.
Prix du modèle essayé : 29.704,75€