Lancia donne priorité au marché BeLux pour sa renaissance

Depuis de nombreuses années, la marque italienne Lancia était inactive en Europe. Il n’y a qu’en Italie que des Lancia Ypsilon neuves continuaient d’être vendues… Mais en 2021, avec la fusion de PSA (Peugeot-Citroën-DS-Opel) et FCA (Fiat Chrysler Automobiles) en Stellantis, le grand patron Carlos Tavares avait décidé de relancer la marque Lancia. Voilà qui est fait, avec une première voiture : une toute nouvelle génération d’Ypsilon.

Hommage aux icônes des seventies

Cette Lancia Ypsilon de 2024 partage sa plateforme avec les Peugeot 208 et Opel Corsa, notamment. Mais, au sein du géant Stellantis, Lancia intègre le groupe des marques premium, aux côtés d’Alfa Romeo et de DS Automobiles. Dès lors, la robe extérieure provient davantage du monde de la « haute couture ». La face avant est une interprétation moderne de la calandre iconique en forme de « calice ». La partie en laque noire rend hommage à la Lancia Beta Montecarlo. Car oui, dans les années 70, les créations de Lancia s’adressaient véritablement aux passionnés d’automobiles. Plus particulièrement aux fans de rallye qui reconnaitront que l’arrière de la nouvelle Ypsilon a puisé son inspiration dans la légendaire Lancia Stratos.

Comme « a casa ». Autrement dit, « comme à la maison ». C’était l’objectif quand les ingénieurs ont développé l’habitacle de cette nouvelle Ypsilon. Élément marquant ? Les sièges en velours recyclé avec motifs « cannelloni ». Mais aussi une surprenante table basse très joliment dessinée, capable d’accueillir un petit PC ou une tablette avec recharge à induction, support pour smartphone et espace anti-dérapant. Pour le reste, on retrouve quasiment autant de plastiques durs qu’à bord de ses cousines Peugeot ou Opel.

La Lancia Ypsilon 2024 sera proposée avec un petit moteur essence 1.2 à hybridation légère de 100 ch. Mais pour la plupart des professionnels, c’est vers la version 100% électrique qu’il faudra se tourner. Les chiffres à retenir ? 156 ch et 403 km d’autonomie. En cycle urbain, l’autonomie peut grimper à 545 km.

Les tarifs de la citadine sont connus. À partir de 19.834,71 € HTVA en essence et 28.512,40 € HTVA en électrique. En private lease, Lancia annonce à partir de 229 € TTC en essence et 329 € TTC en électrique (easy wallbox comprise). Deux niveaux de finition sont disponibles, en plus de l’édition limitée Cassina.

Visible dès juin ; premières livraisons en septembre

Après l’Italie, le BeNeLux est la deuxième région de lancement commercial. C’est dire à quel point le BeLux importe pour Lancia ! Milosz Tomanek, MD Lancia BeLux, nous explique pourquoi : « En Belgique, la communauté italienne est très grande. Globalement, les Belges adorent l’Italie. Et il y a une demande pour Lancia, de la part d’anciens propriétaires de Lancia ou de collectionneurs. » Il ajoute : « Le défi sera de circuler auprès des grands comptes pour présenter la marque, sa stratégie, et d’avoir 2.000 à 2.500 véhicules sur les routes belges pour faire savoir que Lancia is back. »

Cette année, il est prévu qu’un total de 10 concessions ouvrent en BeLux pour le lancement. On les trouvera à Overijse, Drogenbos, Anvers, Gand, Hasselt, Courtrai, Namur, Charleroi, Liège et Luxembourg. Les voitures seront visibles en showroom dès le mois de juin. Les premières livraisons auront lieu en septembre.

En 2026, un SUV électrique, « Gamma », rejoindra la gamme, avant le retour, en 2028, de la Lancia Delta.