Le 9 octobre 2020 à 12h18
par Bert Troubleyn

Lars Agten – Country manager ADESA Belgium “Chaque véhicule, même s’il est très endommagé, a une valeur”

Grâce à sa plateforme en ligne www.adesa.eu, ADESA met en relation les équipementiers, les gestionnaires de flottes, les concessionnaires et les vendeurs de voitures avec des acheteurs dans plus de 50 pays d’Europe. Lors d’un entretien avec le Country manager Lars Agten, nous avons vérifié si le fonctionnement quasi-sans contact de ce concept les avait avantagés durant la crise du coronavirus.

|||||||
||||||| © |||||||

link2fleet: Monsieur Agten, la plateforme d’enchères numériques d’ADESA, adesa.eu, a-t-elle souffert de la crise du COVID-19 et du lockdown ?

Lars Agten: Bien sûr, aucun secteur n’a été épargné, certainement pas celui de l’automobile. Les affaires ont pris du retard, mais ne se sont pas arrêtées totalement et elles tournent déjà actuellement mieux qu’espéré. Nous avons continué à vendre des voitures, principalement aux marchants actifs auprès des particuliers. Le fait que beaucoup d’usines ont été contraintes de fermer en raison du lockdown a allongé considérablement les délais de livraison de voitures neuves. C’est ce qui a poussé les gens à opter plus volontiers pour des véhicules d’occasion. Mais entre-temps, nous constatons également que depuis la sortie du confinement, nous avons rapidement retrouvé notre rythme normal.

L2F: Qu’en-est-il du marché des utilitaires légers, qui est beaucoup plus tourné vers les clients finaux professionnels ?

LA: Le marché des utilitaires légers (LCV) est aussi en plein essor. Ce type de véhicule est souvent plus anciens et ont parcourus davantage de kilomètres avant d’atterir sur le marché de l’occasion, mais je tiens à souligner que nous avons également un certain nombre de jeunes véhicules utilitaires légers avec environ 30 000 kilomètres. Le nombre de véhicules utilitaires légers augmente d’année en année et représente aujourd’hui sur notre plateforme 1 vente sur 8. L’avantage d’ADESA, c’est que peu importe l’état du véhicule, nous lui trouvons presque toujours un acheteur. Même des véhicules très abîmés ou avec des problèmes techniques affichent encore une certaine valeur économique. ADESA ajoute encore des services supplémentaires qui ajoutent de la valeur pour les clients : nous inspectons nous-mêmes les voitures à vendre, les proposons dans nos propres ventes aux enchères, les récupérons chez le client et pouvons, par exemple, retirer le lettrage avant la livraison à l’acheteur. Et nous enrichissons continuellement notre offre afin d’offrir toujours plus de facilités et un travail sur-mesure à nos clients. De plus, nous voulons renforcer encore nos transactions online, via par exemple une nouvelle technologie d’inspection.

L2F: Mais les réparations coûtent tout de même très cher ? A quel moment les dommages entraînent-ils un recyclage forcé ?

LA: En Belgique, les coûts de réparation sont élevés, mais l’avantage d’une plateforme européenne comme ADESA est que le véhicule est aussi proposé dans des pays où la réparation est beaucoup moins onéreuse, ce qui la rend extrêmement adaptée aux acheteurs d’Europe centrale et orientale. On voit d’ailleurs que près de 95% de tous les véhicules qui sont vendus sur notre plateforme sont destinés à l’exportation, ce qui offre aux clients une plus grande chance de vendre, peu importe l’état du véhicule.

Bert Troubleyn

Bert Troubleyn, rédacteur de cet article

Articles similaires