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Le 26 décembre 2023 à 09h19
par Damien Malvetti

Le gouvernement bruxellois fait le grand ménage en matière d’acteurs de mobilité douce

C’était dans l’air depuis un moment, notamment depuis la décision récente de la ville de Paris d’interdire totalement les trottinettes électriques partagées. Le gouvernement bruxellois souhaitait aussi de son côté mieux encadrer l’usage de cette solution de mobilité douce pour éviter notamment que des trottinettes se retrouvent abandonnées un peu partout sur les trottoirs du centre-ville. Les autorités ont tranché: seuls les services de Bolt et Dott pourront poursuivre leurs activités de partage de trottinettes dans la capitale. L’accord concerne aussi les sociétés de partage de vélos et de scooters.

La première mesure du gouvernement bruxellois est de limiter le nombre de trottinettes en circulation sur son territoire. A partir du 1er janvier 2024, seules 8.000 des 20.000 trottinettes actuellement dispersées dans la capitale pourront encore s’y trouver. Les sociétés Bolt et Dott ont remporté l’appel à candidature auquel 15 fournisseurs représentant 27 services différents (dont vélos partagés, scooters partagés) avaient répondu.

Pour les autres acteurs, cela signifie que leurs trottinettes devront disparaitre dès le 1er janvier – avec tout de même un mois de transition, le temps de leur permettre de les récupérer.

Bruxelles Mobilité a aussi désigné 3 fournisseurs qui pourront poursuivre leurs activités de partage de vélos (Bolt, Dott et Voi) avec chacun 2.500 vélos en circulation, 2 pour les services de scooters partagés (Felyx et GO Sharing) avec 300 scooters chacun et 2 opérateurs pour les services de vélo cargo (TIER et Pony), chacun pouvant disposer de 150 unités en flotte.

 

Réglementer le stationnement

Cette nouvelle réglementation du gouvernement bruxellois en matière de mobilité alternative impose aussi dorénavant aux utilisateurs de stationner leur trottinette, vélo ou scooter dans une zone spécialement prévue à cet effet à la fin de la course. Si plusieurs « dropzones » ont déjà été mises en place un peu partout dans la capitale, l’objectif est d’arriver à 3.000 dropzones réparties dans 11 communes du territoire à brève échéance. Les autres communes suivront plus tard.

 

 

Damien Malvetti

Damien Malvetti, rédacteur de cet article

Damien Malvetti a une formation de journaliste et est passionné par les voitures, la technologie et la mobilité. Il est responsable du contenu éditorial de link2fleet et possède une connaissance approfondie du secteur des flottes et de la mobilité électrique.

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