Dans la langue chinoise, le mot « crise » s’écrit à l’aide de deux idéogrammes : le premier (wei) signifie « danger », le second (ji) désigne une « opportunité de changement ». Comment nier que la crise sanitaire et économique provoquée par le coronavirus représente à la fois l’un et l’autre : une terrible menace mais aussi un incroyable point de basculement pouvant déboucher – peut-être – sur un autre monde.
Dans le domaine de la mobilité, en tout cas, le confinement imposé à l’ensemble des citoyens a forcé la réflexion et fait prendre conscience de l’importance de repenser le modèle dominant du « tout à la voiture ». Durant ces longues semaines de lockdown, employeurs et employés n’ont eu d’autres choix que d’inventer de nouvelles manières de travailler. Sommes-nous toujours disposés à sacrifier un temps précieux dans les embouteillages de manière quotidienne – un temps qui pourrait être mis à profit pour des moments partagés avec sa famille, pour des activités récréatives, sportives ou artistiques ?
De premiers indicateurs tendent à démontrer que la crise sanitaire a eu un impact sans précédent sur la manière dont les citoyens appréhendent la mobilité. Dans une étude réalisée par la société de conseil Espaces-Mobilités, 75 % des répondants estiment qu’il est temps de changer les politiques de mobilité et de gestion de l’espace public, 62 % plaident pour un agrandissement des trottoirs et 70 % se disent favorables à la création de nouvelles pistes cyclables. En Région bruxelloise, plusieurs initiatives en ce sens ont d’ores et déjà été prises, même si elles ne sont que temporaires au stade actuel.
Modalizy encourage la ‘smart mobility’
Au rang des bonnes résolutions post-COVID, 43 % des personnes interviewées dans le cadre de l’étude susmentionnée envisagent de modifier moyennement à complètement leurs propres pratiques de mobilité après la phase de confinement, privilégiant, entre autres, une mobilité plus douce (vélo et trottinette) ainsi que les solutions de mobilité partagée.
« Il est indéniable que la crise provoquée par le COVID-19 a agi comme un catalyseur et les entreprises ont tout à gagner à saisir cette opportunité de changement. C’est le moment idéal pour mettre en place des politiques de mobilité plus flexibles et plus durables », argumente Etienne Rigo, CEO de Modalizy. « Les pouvoirs publics seraient gagnants eux aussi, sachant que les embouteillages coûtent à la Belgique entre 1 % et 2 % de son PIB, selon les chiffres de l’OCDE. Les réduire permettrait donc de limiter cette perte de richesse nationale, ce qui n’est pas à négliger dans le contexte actuel de très fort recul de la croissance économique. »
Les solutions de ‘smart mobility’ développées par Modalizy facilitent le passage à la multimodalité (combinaison des modes de transport) au sein des entreprises. Ses trois produits garantissent, en effet, une gestion simplifiée des politiques de mobilité au niveau des départements RH. Chaque solution Modalizy répond à des besoins spécifiques :
- La Modalizy Pass Mastercard® permet de régler l’ensemble des frais liés aux déplacements professionnels, offrant ainsi un accès direct et rapide à l’ensemble de l’offre de mobilité belge et européenne (transports en commun, train, vélo ou trottinette partagé, voiture partagée, parkings, espaces de coworking…).
- La Modalizy Budget Mastercard® garantit une gestion optimale du pilier 2 du budget mobilité.
- La Modalizy Flex Mastercard® est l’outil idéal dans le cadre d’un plan cafétéria.
Le boom du vélo
Selon l’enquête d’Espaces-Mobilités, le vélo était le principal mode de transport de 19 % des répondants avant la crise sanitaire (plus de 30 % à Bruxelles). Mais ils sont 34 % à vouloir se déplacer plus fréquemment à vélo après la crise. L’engouement pour la petite reine est évident dans les rues de la capitale. Et le pouvoir politique bruxellois a saisi la balle au bond en créant des « slow streets » et en installant 40 km de pistes cyclables temporaires sur le territoire régional. Ces mesures d’urgence répondent, en fait, aux priorités du plan de mobilité Good Move, adopté en début d’année et dont l’ambition est de limiter au maximum le trafic routier dans la ville d’ici à 2030.
« Le vélo, combiné ou non aux transports publics, est un mode de transport qu’il faut encourager à tout prix. C’est la raison pour laquelle il est désormais possible d’acheter un vélo dans un commerce spécialisé avec la carte Modalizy. La crise actuelle offre une opportunité unique de repenser la mobilité de manière globale et nous sommes heureux d’y apporter notre contribution grâce à des solutions innovantes », conclut Etienne Rigo.