Profil conducteur
La voiture électrique peut convenir… à presque tous les profils. Du conducteur qui ne parcourt que quelques kilomètres par jour, et ne chargera qu’une fois par semaine, à celui qui roule beaucoup et se branchera dès que l’occasion se présentera. Mais en l’absence d’un maillage suffisant de l’infrastructure de charge et de sa complexité (gérants de bornes multiples, nécessité d’abonnements, etc.), les longs trajets restent toutefois compliqués, l’autonomie autoroutière dépassant rarement les 350 km. Par ailleurs, alors qu’elle aurait pu être l’outil de mobilité parfait pour les citadins, la difficulté de la charge en ville (qu’elle soit publique ou privée) est un frein à son expansion.
Elle est en revanche la championne incontestable des avantages fiscaux, avec un forfait minimal tant pour la TMC que pour la Taxe de Circulation en Wallonie et à Bruxelles. Mieux, son exonération est complète en Flandre où elle profite d’office d’une déductibilité maximale. Ses coûts d’entretien et d’utilisation sont également plus avantageux que sur un moteur thermique.
Statistiques
Avec 8.829 immatriculations en 2019, les voitures électriques représentaient à peine 1,6% des 550.003 voitures neuves enregistrées. Mais les politiques en sa faveur qui poussent les constructeurs à intensifier leur offre semblent porter leurs fruits : leur part de marché a bondi de 75% en 2020, avec déjà plus de 10.000 immatriculations à la fin du mois d’octobre !
La voiture électrique est bien entendu appelée à devenir prépondérante dans le mix de motorisations au cours des années à venir, certains la voyant devenir la norme – comme c’est déjà le cas en Norvège – d’ici une petite dizaine d’années, lorsque ses prix seront devenus plus attractifs que ceux de modèles à essence équivalents.
Côté fiscalité