Le 12 mars 2021 à 12h06
par Michel Willems - Mobilitas

Motorisation plug-in hybride : Pour quel profil ? Avec quel impact fiscal ?

A quel type de conducteur le plug-in hybride est-il adapté? Quels sont ses avantages et inconvénients? Et quel est son traitement fiscal? link2fleet vous tire le bilan complet de cette motorisation.

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Profil conducteur

Pour être vraiment économique, la voiture hybride rechargeable s’adressera à ceux dont l’autonomie électrique (comprise entre 40 et 100 km selon les modèles) permettra de couvrir les besoins quotidiens, ne sollicitant le moteur thermique (essence ou diesel) que pour les trajets « exceptionnels ». Mais il faut s’assurer de pouvoir charger la batterie à domicile ou au travail pour en profiter pleinement. Car une fois cette dernière déchargée, non seulement on ne profite plus de la puissance totale du système, puisque le moteur électrique devient inopérant, mais en plus, ce dernier et sa batterie constituent un « poids mort » qui alourdit considérablement la voiture. La consommation de ces voitures exclusivement sur le moteur thermique peut donc vite grimper en flèche.

Grâce à leurs rejets de CO2 particulièrement bas, la fiscalité de ces modèles est très avantageuse pour les entreprises et les indépendants. Ces rejets devront être inférieurs à 50 gr/km et la batterie devra avoir une capacité énergétique supérieure à 0,5 kWh/100 kg pour profiter pleinement des avantages fiscaux.

 

Statistiques

Après un pic à 11.811 unités en 2017, les immatriculations d’hybrides rechargeables se sont quelque peu tassées pour tomber à 8.924 en 2019. Mais 2020 a véritablement marqué leur envol avec 21.244 enregistrements sur 10 mois.

Leur part de marché est ainsi passée de 1,4 à 5,7% en l’espace de douze mois ! Il faut dire que les nouveautés se multiplient. Chaque nouveau modèle lancé sur le marché, ou presque, a désormais droit à sa variante plug-In. Et le conducteur s’y retrouve puisque ces versions permettent une transition en douceur vers l’univers de la mobilité électrique.

Les nouvelles règles belges en matière de fiscalité, et la législation européenne qui « force » les constructeurs à promouvoir ce type de véhicules devraient leur assurer une croissance très rapide dans les années à venir. À tel point qu’elles pourraient, avec les voitures électriques à batteries, représenter la majorité des immatriculations d’ici dix ans.

 

Côté fiscalité

Michel Willems - Mobilitas

Michel Willems - Mobilitas, rédacteur de cet article