Le 13 octobre 2022 à 11h17
par Damien Malvetti
Experts associés :

Polestar 3: le SUV premium électrique qui pourrait faire mal aux allemands

Trois ans après le lancement de la Polestar 2, l’étoile – électrique – du nord investit un tout nouveau segment : celui des SUV. Fidèle à l’ADN de Polestar, la Polestar 3 est un grand SUV familial qui annonce jusqu’à 610 km d’autonomie et qui a, dans son viseur, les modèles premiums comme la BMW iX ou le Mercedes EQC, avec un tarif à la hauteur…

|||||||||||||||||||||
||||||||||||||||||||| © |||||||||||||||||||||

Des lignes pures, un design minimaliste, la Polestar 3 reste fidèle aux ingrédients de la marque. Si la Polestar 2 comporte quelques éléments de design inspirés de la marque sœur Volvo, la Polestar 3 se détache un peu de cette filiation en arborant un look tout à fait unique, aux lignes quelque peu carrées.

La face avant inaugure une nouvelle calandre fermée ‘smartzone’ qui permet de dissimuler toute une série de capteurs, caméras et systèmes d’aide à la conduite. Malgré une longueur de 4,9 mètres et une largeur de 2,1 m, la Polestar 3 n’apparait pas trop imposante. Cela notamment parce que son centre de gravité a été abaissé pour permettre d’abaisser le toit et d’afficher une hauteur totale de 1,61 m.

La calandre est entourée de feux LED qui affichent un tout nouveau design en forme de boomerang. La voiture est équipée de série de jantes alliage 21 pouces et de poignées de portière rétractables automatiquement avec système de détection de proximité.

 

Intérieur minimaliste et premium

Fidèle à la philosophie de la marque, l’habitacle se veut plutôt minimaliste. La planche de bord, en deux parties, affiche des lignes horizontales qui tranchent avec la verticalité de l’écran de 14,5 pouces trônant en son centre et via lequel on peut gérer toutes les commandes du véhicule.

Comme sur la Polestar 2, la nouvelle venue embarque le système Android Automotive OS, co-développé avec Google, qui inaugure une nouvelle version avec notamment des widgets permettant d’accéder plus rapidement à ses fonctions favorites depuis la homepage. Les mises à jour à distance Over the Air (OTA) sont incluses pour permettre une amélioration continue du logiciel et l’ajout de nouvelles fonctionnalités.

Derrière le volant, les informations de conduite sont présentées sur un écran épuré tout en longueur, tandis que la sonorisation est assurée par 25 haut-parleurs Bowers & Wilkins.

Grâce à un empattement de près de 3 mètres, l’espace intérieur est généreux, même aux places arrière pour les grands gabarits. Sur toutes les versions, le toit est entièrement vitré sur toute la longueur, ce qui participe encore plus à l’impression d’espace.

Le coffre affiche un volume de 484 litres, soit dans la moyenne de la catégorie, auquel il faut ajouter les 32 litres du petit coffre avant.

 

Jusqu’à 610 km

Sous sa carrosserie, cette Polestar 3 renferme une batterie 400V lithium-ion d’une capacité de 111 kWh et d’une puissance de 360 kW. Celle-ci devrait permettre une autonomie de 610 km (WLTP). Toutes les versions sont équipées de la suspension pneumatique. A noter qu’un Pack Performance en option renforce encore la dynamique de conduite et comprend la puissance et le couple maximum (380 kW et 910 Nm), ainsi que l’optimisation des performances de la suspension pneumatique et des jantes uniques en alliage forgé de 22 pouces.

Des performances prometteuses mais qui ont un prix. La version de lancement est annoncée à 89.900 € pour la version Long Range Dual motor. La version de base devrait être accessible à partir d’un tarif aux alentours de 75.000€, ce qui positionne la Polestar 3 dans la même tranche tarifaire que ses concurrents, dont elle n’a, visiblement pas grand-chose à envier, en tout cas sur papier.

Avec ce premier SUV, Polestar compte conquérir une nouvelle clientèle. Etant donné son positionnement tarifaire, la Polestar 3 attirera surtout les clients fleet avec un budget élevé.

La voiture est disponible dès maintenant à la commande, mais sera livrable fin 2023. Elle sera présentée en première mondiale au Salon de Bruxelles en janvier prochain.

 

 

Damien Malvetti

Damien Malvetti, rédacteur de cet article

Damien Malvetti a une formation de journaliste et est passionné par les voitures, la technologie et la mobilité. Il est responsable du contenu éditorial de link2fleet et possède une connaissance approfondie du secteur des flottes et de la mobilité électrique.
Cet article parle de : Véhicules , Importateurs et constructeurs
Experts associés :

Articles similaires