La Commission européenne avait émis quelques réserves sur ce rachat, craignant notamment que le rapprochement entre ces deux géants du leasing réduise considérablement la concurrence sur le marché dans certains pays où les deux entités sont présentes. Sur certains marchés où le nombre et la taille des autres acteurs de leasing est plutôt réduite par rapport à la Belgique notamment, le regroupement de LeasePlan et ALD allait créer un mastodonte face aux plus petits joueurs.
Ainsi, la Commission a subordonné le rachat « au respect intégral des engagements proposés par ALD ». Le loueur se voit en effet contraint de revendre ses activités de leasing opérationnel en Norvège, Irlande et Portugal, tandis qu’il devra céder les activités de LeasePlan en Finlande, au Luxembourg et en Tchéquie.
Par cet accord, ALD accepte aussi de fournir des « services de transition » d’une durée de 2 ans, autrement dit de laisser du temps pour l’évolution vers la nouvelle entité, de continuer à accorder les accès aux services informatiques ainsi qu’à la plateforme de leasing d’occasion de LeasePlan. La nouvelle entité, dont le nom n’est toujours pas connu, ne devrait pas voir le jour avant 2025.