rnlt© , le nouveau format de distribution compact et immersif de Renault, ouvre à Bruxelles
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Il se décrivait lui-même comme un « bagnolard », un fou de « bagnole », comme en atteste notamment son exceptionnelle collection d’ancêtres de la D’Ieteren Gallery.
Un grand capitaine
Mais il était avant tout un grand capitaine d’entreprise. Suite au décès tragique de ses parents, il reprenait à 23 ans la direction de l’importation des marques du groupe Volkswagen. Cette activité se développait en Belgique au même rythme que celui imposé par son ami d’enfance, Ferdinand Piech, au constructeur de Wolfsburg dont le portefeuille de marques s’étendait rapidement à Volkswagen, Audi, Seat, Skoda, Porsche, Bentley, Lamborghini et Bugatti. Soit une part de marché de plus de 20 % en Belgique, sans oublier Yamaha côté 2 roues. A cela, Roland D’Ieteren ajoutait encore les activités d’Avis Europe (revendu à GE Fleet Capital), Belron (Carglass), ou plus récemment Moleskine qui marquait une première diversification hors de l’automobile. Cet empire commercial qui pesait 6 milliards de chiffre d’affaires quittait toutefois le BEL 20 en 2016.
Une connaissance fine de son entreprise
Roland D’Ieteren savait peser de tout son poids pour défendre les intérêts de son groupe et marquait ses interlocuteurs par un bon sens aiguisé et une connaissance particulièrement fine de l’ensemble des rouages de son entreprise. Enfin, et surtout, il était de cette race des grands patrons qui fuient l’ostentation et pour lesquels l’humain prime sur tout.
L’équipe de link2fleet présente à sa famille et à l’ensemble des équipes de D’Ieteren ses plus sincères condoléances.
